Depuis le retour d’Offenbach, l’Opéra-Comique a repris les répétitions de Robinson Crusoé.
Madame Galli-Marié, qui joue Vendredi, sera charmante. Il y a, entre elle et Robinson, un duo que l’on pourrait appeler la Leçon d’amour, et que nous croyons – d’après les répétitions que nous avons vue – appelé à produire un grand effet.
Sainte-Foy sera excessivement amusant.
Mademoiselle Girard, à un certain moment, chante une petite chose qui n’a qu’un couplet, mais cette petite chose est si jolie, que mademoiselle Girard peut être tranquille : on la lui fera plus répéter deux fois qu’une.
Enfin, Offenbach a encore jeté là-dedans une de ces trouvailles musicales qui font, à celles seules, le succès d’un ouvrage : cela pourrait aussi s’appeler la Chanson du pot-au-feu. En un clin d’œil, dès le lendemain de la première représentation, ce morceau sera populaire.
Jules Prével.
