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Courrier des théâtres

Le Figaro – Dimanche 25 février 1872

Le tribunal de commerce de Rouen vient de juger un assez singulier procès.

Le point de droit était celui-ci :

Un premier rôle d’opérette peut-il être contraint à paraître dans une féerie pour y chanter des couplets au-dessous de son emploi ?

Le tribunal a décidé dans le sens de la négative.

Voici les faits :

Le directeur du Théâtre des Arts, ayant l’intention de donner une féerie intitulée le Puits qui chante, voulait contraindre madame Lestrade à paraître dans cette pièce, où elle devait, dans un costume d’un certain décolleté, chanter des parodies d’Orphée aux enfers.

(…)

___

On n’entend plus parler de l’Ecole-Lyrique, ce petit bouiboui charmant que quelques demoiselles du demi-monde avaient mis à la mode, en y montrant à leurs amis que la comédie est moins facile à jouer sur les planches que dans un boudoir.

L’Ecole-Lyrique est fermée… ou plutôt, était fermée ; car elle va r’ouvrir dans des conditions nouvelles.

D’abord, elle change d’administrateur.

Le nouveau maître de céans, c’est M. Baron, l’artiste des Variétés qui, dans les Brigands, arrivait toujours trop tard à la tête de ses carabiniers.

(…)

Jules Prével.

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