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Courrier des théâtres

Le Figaro – Mercredi 2 mars 1870

Les Brigands d’Offenbach viennent d’obtenir un grand succès au théâtre des Variétés, à Lille, et à l’Alcazar royal de Bruxelles.

Jules Prével.

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C’est le maestro Offenbach qui peut se vanter d’avoir de la chance !

L’auteur principal du vol de bijonx commis samedi, rue Vieille-du-Temple, au préjudice de M. Bernoux, le nommé Chevalier servait chez lui en qualité de valet de chambre, il n’y a que quatre mois. En outre, l’instruction a découvert que cet audacieux voleur était sous le coup d’une condamnation à dix années de travaux forcés.

Ainsi, pendant que notre heureux composi[teur] [1] écrivait la partition des Brigands, il en abritait un sous son toit.

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M. Boulet ne s’endort pas.

Il vient de signifier à Victorien Sardou le traité intervenu entre eux pour eux pour l’opérette-féerie dont Offenbach fera la musique.

Aux termes de ce traité, M. Sardou doit remettre le scénario de sa pièce à la Gaîté le 1er avril et livrer au compositeur l’oeuvre, terminée le 1er juin.

Ce sont ces conditions que maître Boulet rappelle, avec prévoyance, à l’auteur le plus accablé de besogne.

Gustave Lafargue.

[1Manquant

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