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Échos de Paris

Le Figaro – Jeudi 3 mars 1870

M. le vicomte Hallez-Claparède, dont le nom a été si tristement mis en vedette, l’été dernier, par son duel avec le comte Robert de Beaumont, achève présentement, en collaboration avec M. Maurice d’Irisson d’Hérisson, le libretto d’un ballet dont le prince Troubetzkoï, – le prince des dilettanti, – fera la musique.

Le maestro princier est connu, dans la haute société, par diverses compositions pleines de charme, – entre autres la Chanson de Fortunio, une très jolie concurrence à Offenbach.

Mais qui, de par le monde, n’a pas mis en musique la chanson de Fortunio ?

Comptons un peu : Offenbach, feu Dufresne, le comte Davidoft, la princesse de Scilla, la baronne de Rothsehild, le prince Troubetzkoï, le comte Gabrielli, le prince Poniatowski...

J’en passe et des moins bons.

___

Le salon de Mme de X... est le rendez-vous à peu près assidu de la jeunesse farouchement irréconciliable. Ajoutons que la maison est la plus hospitalière du monde, et qu’à la rigueur le premier venu bien pensant peut, dès sa seconde visite, y présenter, sans autre recommandation, le premier venu.

(...)

– Bravo, Alfred ! Hourrah pour le costume ! Mais c’est qu’on jurerait un policeman pour de vrai ! Farceur d’Alfred, va ! toujours le même ! etc., etc.

Le piano donne le signal :

– Boivin la main aux dame, dit Alfred. Et le quadrille des Brigands d’Offenbach entraine irréconciliable et sergent de ville dans un tourbillon vertigineux.

(...)

Le masque de fer.

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