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Petit courrier des théâtres

Le Figaro – Jeudi 3 septembre 1868

On se demande ce que veut dire ce mot : la Périchole, qui est le titre de l’opéra-bouffe que l’on répète aux Variétés.

Nous pouvons annoncer que cet ouvrage nouveau est l’histoire d’une bohémienne, et que cette bohémienne, l’héroïne, jouée par mademoiselle Schneider, s’appelle simplement la Périchole.

Un nom comme un autre !

Zulma Bouffar part ce soir pour Lyon, où elle va donner, au théâtre des Célestins, sept représentations de la Grande-Duchesse.

Mais elle a failli ne pas partir.

Hier soir, aux Variétés, entre le dernier acte des Chambres de Bonnes et le Joueur de flûte, elle traversait les coulisses pendant que les machinistes manœuvraient les décors.

L’un de ces décors est tombé sur elle, l’a jetée à terre, lui a brisé le peigne qui tenait ses cheveux, et lui a fait, à la tête et au dos quelques contusions assez graves.

Hier soir, le plus petit des théâtres bouffes et lyriques de Paris faisait, le premier, sa réouverture.

Les petits bouffes Saint-Antoine, diriges par M. Martin, qui fut chanteur, donneront-ils au quartier de MM. les ébénisses le goût de la musique à cascades ? L’avenir le dira.

Aussi lit-on sur le cadre de la scène tous les noms déjà connus, ou en train de l’être, des compositeurs gais : Grisar, Offenbach, Hervé (fraternellement accouplés), Poise, Jonas, Duprato, Delibes, Deffès, Lecocq, Barbier, Marc-Chautagne, etc.

(...)

Jules Prével.

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