28 mars 1869
Le lendemain de la première représentation de la Diva, Offenbach est parti pour Nice, où il va se reposer quelque temps.
La Diva
4 avril 1869
Les recettes de la Diva ont progressivement augmenté depuis la première représentation, et l’œuvre nouvelle d’Offenbach est applaudie tous les soirs .(...) * * *
Après trois jours de fermeture à l’occasion de la semaine sainte, le grand théâtre de Lyon a rouvert ses portes pour la première représentation de la Périchole, jouée par les premiers artistes d’opéra et donnée au profit de la caisse de secours de l’Association des artistes dramatiques .
La Diva
La Périchole
11 avril 1869
La partition de Vert-Vert pour piano et chant, les airs détachés, les airs de danse et plusieurs arrangements sur le dernier opéra d’Offenbach, sont en vente chez l’éditeur Heu, et les lecteurs ne leur font pas moins bon accueil que le public aux représentations de celte pièce.
Vert-Vert
18 avril 1869
L’éditeur Colombier vient de faire paraître les airs détachés, la partition pour piano et chant et les airs de danse de la Diva, le dernier opéra bouffe d’Offenbach. Le succès qu’il obtient tous les soirs à la représentation est acquis d’avance à la publication de la musique. Étranger
Naples. — L’opérette bouffe française prend racine ici. Depuis la construction de son nouveau théâtre des Bouffes-Parisiens, la famille Grégoire vit exclusivement sur le répertoire des Variétés et de (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein
La Diva
25 avril 1869
(2e article) [1]
(...)
Nous allons examiner maintenant si la musique doit descendre jusqu’à la caricature, jusqu’à la charge. C’est une question de tempérament. Gréty prétend que non ; Offenbach est d’un avis contraire, et en adaptant souvent de la musique burlesque à la farce, il a créé un genre qui n’est pas sans intérêt. C’était à l’Allemagne, la terre classique de la musique, à produire le Daumier de cet art. Il n’y a que les hommes élevés dans le sanctuaire qui le profanent sans (…)
25 avril 1869
Étranger
Madrid. — Un magnifique concert a été donné au bénéfice des chœurs et de l’orchestre du théâtre del Oriente. On y a exécuté l’ouverture d’Obéron et celle du Pardon de Ploërmel ; Emmy La Grua et la basse Selva ont chanté des fragments du Stabat de Rossini, et le violoniste Monaslerio a joué le premier allegro du concerto de Mendelssohn. Ce théâtre est maintenant fermé. Le seul qui attire aujourd’hui la foule, par ces temps de chaleur et de préoccupations politiques, est celui de la (…)
Barbe-Bleue
2 mai 1869
Nous avons déjà fait connaître le programme des fêtes que prépare M. Dupressoir pour la prochaine saison de Bade qui s’ouvre le 1er mai. A partir de ce jour, ce sera une série non interrompue de concerts, représentations dramatiques et lyriques — auxquels prendront part tous les artistes qui ont un nom dans l’art ; — de bals, courses, etc. — La Comédie française y jouera ses meilleures pièces ; les Bouffes Parisiens leur répertoire et une pièce inédite d’Offenbach. Puis viendront Mignon, par (…)
La Princesse de Trébizonde
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Barbe-Bleue
La Périchole
9 mai 1869
L’opéra-bouffe de MM. Meilhac et Halévy, musique d’Offenbach, les Brigands, qui devait être représenté l’année dernière au théâtre des Variétés et qui fut ajourné pour faire place à la Périchole, sera mis à l’étude au mois de septembre. Les principaux rôles en sont destinés à Dupuis et à Mmes Aimée et Zulma Bouffar.
La Périchole
Les Brigands
16 mai 1869
C’est Bade qui aura la primeur de la Princesse de Trébizonde, le nouvel opéra bouffe de MM. Nuitter et Tréfeu, musique d’Offenbach. Les principaux artistes qui font partie de la tournée, sont Mmes Thierret, Fonti, Périer, Bonelli, Raymonde, MM. Désiré, Lanjallais, Bonnet, etc. Mme Fonti jouera à Bordeaux, le rôle de Mlle Schneider, dans la Diva. * * *
Offenbach est de retour à Paris, de son excursion en Italie et en Allemagne.
La Princesse de Trébizonde
La Diva
23 mai 1869
(4e article) [1].
L’assemblage bigarré de plusieurs mélodies cousues ensemble comme les morceaux d’un habit d’Arlequin, ce qu’on appelle un pot-pourri musical, peut offrir aussi un caractère assez plaisant, surtout lorsque les airs sont très-connus. Offenbach a souvent employé cet effet, notamment dans Croquefer. (...)
La majeure partie du comique de la musique réside dans de telles imitations. Nous nous bornerons à citer le duo de la Mouche, d’Offenbach, dans Orphée aux Enfers, et, du (…)
Croquefer
Orphée aux Enfers