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Courrier des théâtres

Le Figaro – Vendredi 22 mars 1872

Dès que mademoiselle Schneider aura fait sa rentrée aux Variétés dans Barbe-Bleue, les artistes de ce théâtre que leur service ne retiendra pas au boulevard Montmartre, partiront, en compagnie de madame Céline Chaumont, pour faire une tournée en province.

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Le Roi Carotte n’aura plus que quarante représentations.

On cessera de le jouer fin avril, et dans les premiers jours de mai la Gaîté reprendra le Fils de la Nuit, de l’amiral Victor Séjour.

Mais – vous vous doutez bien qu’il y a un mais ! – le Roi Carotte remontera sur son trône à l’époque des vacances.

On le redonnera, doré à nouveau sur toutes les coutures, dès les premiers jours d’août afin que les collégiens et les petites pensionnaires puissent admirer ses merveilles.

Je vous dira même – en confidence – qu’il sera, pour cette seconde apparition, considérablement modifié, rajeuni, et que notamment, un décor nouveau représentera…

L’ENSEVELISSEMENT DE POMPÉI SOUS LA LAVE DU VÉSUVE !!!

Qu’est-ce que vous dites de ça ?…

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Mademoiselle Bouffar quittera la Gaîté le 15 avril et partira le 20 pour Rio-Janeiro.

Qui la remplacera dans son rôle de Robin-Luron ?

Vous voulez le savoir ?…

Ce sera mademoiselle Berthal, la Berthal des Folies Dramatiques et des Folies Nouvelles.

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Madame Judic passant aux Bouffes, qui ont payé son dédit de 7,000 francs, il va falloir trouver aussi, pour la remplacer, une actrice qui ne soit pas la première venue.

L’administration n’a pas encore fait son choix. Mais soyez tranquilles : dès que M. Boulet aura engagé une nouvelle Cunégonde, nous ne serons pas les derniers à vous l’apprendre.

Jules Prével.

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