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Nouvelles des théâtres lyriques

Revue et gazette musicale de Paris – 16 août 1874

Dans une lettre adressée au Figaro, Offenbach, rappelant le concours d’opérette institué par lui aux Bouffes-Parisiens il y a dix-sept ans, et dont les lauréats furent MM. G. Bizet et Ch. Lecocq, se déclare « prêt à recommencer une tentative qui a si bien réussi, et à organiser, pour les matinées littéraires et musicales de la Gaîté, non pas
un, mais deux concours annuels. — L’un de ces concours, continue Offenbach, comportera une comédie en un acte, en vers ; et l’autre, la musique d’un opéra-comique dont je demanderai le libretto à l’un de mes collaborateurs habituels. Chacun des prix sera de 1,000 francs, et les œuvres couronnées seront jouées au moins trois fois à mon théâtre ; de telle sorte que leur succès puisse inviter les directeurs, mes confrères, à les transporter sur les scènes qui conviendront le mieux à leur genre. » Trois représentations seulement, on trouvera peut-être que c’est bien peu ; mais il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit que des matinées du dimanche. En somme, l’idée est excellente et fait grand honneur à l’auteur de la Grande-Duchesse. Le programme détaillé des concours sera prochainement publié.

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Le sujet de l’opéra-bouffe dont Offenbach s’est engagé à livrer la partition en novembre à M. Wood, l’un des principaux éditeurs de Londres, est emprunté à un conte populaire anglais intitulé Wittington et son chat. MM. Nuitter et Tréfeu écrivent d’abord la pièce en français ; et à mesure que le travail musical avance, le texte est traduit en anglais par M. Farnie.

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