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Théâtres

Le Figaro – Vendredi 15 février 1867

L’Europe a raconté, à propos de la Vie parisienne à Vienne, une anecdote amusante :

Le directeur du Carltheater, M. Ascher, s’était d’abord chargé du rôle de Raoul de Gardefeu ; mais il y renonça bientôt – dit l’Europe – parce qu’il y avait un soufflet à recevoir. Il distribua alors le rôle à un de ses artistes, M. Tewele ; mais celui-ci le refusa à son tour, à moins qu’on ne lui donnât deux florins de plus par soirée. M. Ascher, trouvant le prix du soufflet exagéré, préféra, ajoute notre confrère, donner la Vie parisienne sans cet appendice.

Eh bien ! si l’anecdote est amusante, elle n’a pas le mérite d’être vraie : il ne peut y avoir eu toutes ces incertitudes, toutes ces discussions, par une raison fort simple : il n’y a pas de soufflet dans la pièce.

S’il y en a un... à Vienne, c’est que le traducteur l’a intercalé de son autorité privée.

Jules Valentin.

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