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Théâtres

Le Figaro – Mardi 19 novembre 1867

Des quelques bruits qui ont transpiré sur le sujet de Robinson Crusoé, on pourrait inférer que le nouvel ouvrage serait un opéra bouffon, procédant plus ou moins des œuvres dernières du maestro.

Il n’en est absolument rien. Robinson est un opéra-comique dans toute l’acception du mot. Le sentiment, l’intérêt et la gaieté y règnent tour à tour, et si des scènes bouffes et fantaisistes s’y rencontrent, elles se rattachent à l’action qu’elles ont pour objet d’animer et de compléter.

Nous recommandons à l’attention une symphonie placée avant le deuxième acte.

La première représentation est fixée à vendredi. – Robinson ne pouvait passer qu’un vendredi.

Jules Prével.

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