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Théâtres

Le Figaro – Samedi 16 mars 1867

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Les répétitions de la Grande Duchesse marchent à merveille. Couder a repris son rôle.

L’orchestre a déjà exécuté plusieurs fois, dès neuf heures du matin, toute la musique du premier acte.

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On parle d’une splendide mise en scène ; dix-huit musiciens militaires sont engagés, et paraîtront sur le théâtre au 1er et au 3e actes.

Il y aura un groupe de soixante-douze figurants en riches costumes de gardes, au lieu de vingt-quatre dont l’on s’était d’abord contenté.

Les privilégiés ont entendu les plus jolis morceaux de la partition, et en sont ravis. Il faut citer surtout certain carillon de ma grand’mère, chanté en solo, puis repris en chœur, avec accompagnement de trompettes, cloches, timbres, etc., qui est assurément une des productions les plus originales d’Offenbach, et qui fera sensation.

Aussi, à ce musicien endiablé il faut toutes les clés, celles de sol, de fa, d’ut, – et même la clé de communication de la scène à la salle.

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Tout va donc à souhait pourtant, il a un mais.

Dupuis, devenu un véritable premier ténor, le Gueymard des Variétés, depuis que l’opéra-bouffe s’y installe en permanence, a déclaré ne pouvoir tenir tous les jours son rôle très chargé de musique dans la nouvelle pièce. Il voudrait ne chanter que trois fois par semaine, comme les premiers sujets des théâtres de chant. Il appuie ses prétentions de raisons assez bonnes.

Toutefois il trouverait peut-être les forces nécessaires si, avant expiration, son engagement actuel était renouvelé au prix de 30,000 francs.

On négocie.

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Mademoiselle Emilie Garait, qui a joué l’an dernier le prince Souci, dans la Biche au Bois, à la Porte-Saint-Martin, vient d’être engagée au théâtre des Variétés et débutera dans la Grande Duchesse.

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Jules Valetin.

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