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Théâtres

Le Figaro – Mercredi 1er janvier 1868

La censure musulmane ne le cède en rien à la nôtre, affirme la Liberté. Voici, en effet, ce que nous lisons dans un journal de Constantinople :

« La municipalité s’est attribué, nous ne savons comment, la censure des pièces de théâtre, bien que la censure n’existe pas chez nous. Dans son excès de zèle, elle supprime jusqu’aux faits historiques. Ainsi, dans la Belle Hélène, elle a remplacé le mot Crète par celui de Clyde. »

Pars, pars, pars pour la Clyde, pars pour la Clyde !…

Entendez-vous cela d’ici, et n’est-ce pas prodigieusement grotesque ?

Pars pour la Clyde !

Un coup d’œil adroitement jeté sur certain bordereau nous a révélé que le maestro Offenbach aura gagné cette année – tout compte fait de ses droits, en tous pays, primes, ventes de partitions, etc. – la modeste somme de Ah ! j’en ai des éblouissements, la modeste somme de 240,000 francs !…

Jules Prével.

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