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Coulisses et ateliers

Le Gaulois – Mardi 28 juillet 1868

La grande revue des théâtres
Cauchemar dramatique

(...)

Napoléon (sévèrement). – Vous avez été battu souvent, monsieur, et pourtant vos soldats sont bons. Je ne sais qui me retient de vous retirer votre commandement.

Le colonel. – Ah ! sire !...

Napoléon. – Je sais ce que je dis. A bon entendeur, salut. – Aux Variétés, maintenant. – Mon vieux Coignard, méfie-toi d’Offenbach ! Pense à Bourmout !... – Et l’Odéon que j’oubliais.

(...)

Napoléon. – Ah ! la chaleur !... (troisième prise, troisième chute de la tabatière – Un commandant se précipite). Merci, colonel.

Le commandant Prével. – Ah sire, comme dans la Grande Duchesse de Gérolstein !

Napoléon (fronçant le sourcil en entendant ce nom). – Non, monsieur... car vous n’êtes plus que sous-lieutenant.

(...)

Le général Sarcey (intervenant dans le débat avec sa légèreté ordinaire.) Je vous assure, sire, que cette Thérésa prononce admirablement,...

(...)

Le général Sarcey. – Elle a surtout une façon de remuer les bras et les jambes qui...

Napoléon. – Général, je vous retire votre commandement. Vous ferez la classe des petits à Saint-Cyr, et je vous défends de leur expliquer les balançoires de la Belle Hélène, comme vous avez essayé de le faire si maladroitement dans l’Opinion nationale.

(...)

Louis Leroy.

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