Monsieur le rédacteur,
Mademoiselle Nordmann, qui, non réengagée aux Variétés, a été, sur la prière de M. Offenbach, admise aux Bouffes-Parisiens, donne, sur la brusque résiliation de son engagement, des raisons qu’il nous importe de préciser.
Il y a dans la Princesse de Trébizonde des rôles de pages tenus par mesdames Dalbert, Pradal, Gouvion, Gayet, Valtesse et Christiane. Ces dames, sans avoir peut-être la réputation de mademoiselle Nordmann, ont toutes rempli déjà des rôles aux Bouffes-Parisiens ou dans d’autres théâtres ; mademoiselle Nordmann a préféré se retirer la veille de ses débuts, et elle a offert une résiliation que la direction s’est empressée d’accepter, mademoiselle Nordmann ayant été jugée insuffisante dans le rôle qu’elle devait jouer dans la Nuit du 15 octobre. Ce dernier rôle a été, du reste, immédiatement appris et joué au pied levé d’une façon charmante par mademoiselle Gouvion.
Veuillez agréer, je vous prie, etc.
Ch. Comte.
Mademoiselle Van Ghell débutera décidément aux Bouffes dans le rôle du prince Raphaël, de la Princesse de Trébizonde. Elle répète tous les jours.
Son différend avec les Folies-Dramatiques s’est terminé à l’amiable : elle n’appartiendra plus à ce théâtre à partir du 1er novembre.
Jules Prevel.