1869

Revue musicale de l’année 1868

3 janvier 1869
(...) Aux Bouffes-Parisiens , la direction nouvelle de J. Noriac et le dessus du panier d’Offenbach, ramènent et séduisent le public : oui , ce théâtre vit encore, autant que le Petit bonhomme de Deffès qui, ne pouvant sans doute se montrer original, s’est contenté d’être franchement gai. Geneviève de Brabant, les Croqueuses de pommes, le Grand-Duc de Matapa font les beaux soirs des Menus-Plaisirs, tandis que le Château à Toto et l’inénarrable Brésilien dérident le public bon enfant du (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Périchole Geneviève de Brabant Le Château à Toto

Nouvelles des théâtres lyriques

3 janvier 1869
La direction du théâtre de l’Opéra-Comique pousse maintenant avec activité les répétitions de Vert-Vert. On espère que l’œuvre d’Offenbach pourra être prête pour la fin de ce mois ; mais il est peu probable qu’elle passe avant le 15 février.
Le théâtre des Variétés a joué dimanche et lundi la Périchole avec Mlle Garait dans le rôle principal ; la jeune et jolie artiste y a reçu un très-bon accueil. Cette semaine on a repris la Grande-Duchesse pour les dernières représentations de Mlle (…)
La Périchole Vert-Vert La Grande-Duchesse de Gérolstein

Nouvelles diverses

3 janvier 1869
Départements
Marseille. – (...) Au Gymnase, la Périchole fait fureur. MM. Juteau, Lesbros, Baumas et Mlle Laurentie y font merveille (...) Étranger
New-York. (...) Le théâtre Français et celui de Pike continuent à faire de superbes affaires avec Offenbach ; Geneviève de Brabant que représente d’une manière charmante Mlle Rose Bell, et Barbe-Bleue font courir tout le monde, Yankees et étrangers. – Un concert a été donné le 21 novembre au profit de la famille du critique Ed Remack, mort (…)
La Périchole Geneviève de Brabant Barbe-Bleue Lischen et Fritzchen

Nouvelles des théâtres lyriques

10 janvier 1869
Le café-concert de l’Alcazar a voulu, lui aussi, avoir sa revue et elle n’est pas plus mauvaise qu’une autre, au contraire. On y a beaucoup ri. Elle s’appelle la Chilpericholle et n’a qu’un acte et un prologue. — Cela est dû à M. Louis Houssot, l’auteur de chansonnettes en vogue. — La scène la mieux réussie est une querelle entre Frédégonde et la Périchole. La musique est empruntée principalement aux partitions d’Offenbach et d’Hervé, et la danse de la fin est animée par le fameux quadrille (…)
La Périchole

Nouvelles des théâtres lyriques

17 janvier 1869
On a donné hier soir deux premières représentations aux Bouffes-Parisiens l’Ecossais de Chatou, de MM. Jaime fils et Gille, musique de Léo Delibes, et Gondolfo, de MM. Chivot et Duru, musique de Charles Lecocq. Nous en rendrons compte dimanche prochain. – On va répéter à ce théâtre la Crète libre, à propos en un acte de MM. Ph. Gille et Ad. Marx ; la musique en a été empruntée aux Deux Pêcheurs d’Offenbach.
Hier soir a eu lieu aux Variétés la dernière représentation de la Grande-Duchesse (…)
La Périchole Les Deux Pêcheurs La Belle Hélène La Grande-Duchesse de Gérolstein

Nouvelles diverses

17 janvier 1869
Étranger
Vienne. – Le théâtre An der Wien vient de représenter pour la première fois la Périchole. La gracieuse partition d’Offenbach a obtenu le plus franc succès ; on a notamment applaudi avec furia l’air de la Lettre, la Seguedille et les couplets : Les Femmes, il n’y a qu’ça ! Mlle Geistinger (la Périchole) et Swoboda (Piquillo) ont joué leurs rôles avec beaucoup de finesse et de goût. (...)
La Périchole

Nouvelles des théâtres lyriques

24 janvier 1869
On écrit de Bordeaux que le succès de la Périchole grandit tous les jours au théâtre Louit. Mlle Lacombe y est charmante et le jeune ténor bouffe Ph. Dupin est rappelé après ses principaux morceaux, qu’il est obligé de bisser chaque soir.
La Périchole

Nouvelles des théâtres lyriques

31 janvier 1869
La Périchole jouée à New-Yorck [1] au théâtre Picke vient d’y obtenir un très-grand succès, dont rendra compte notre correspondance d’Amérique. * * *
On va donner au théâtre des Bouffes-Parisiens le Congrès du Plat-d’Etain, répété d’abord sous le titre de la Crète libre, et dont la musique est empruntée à diverses œuvres d’Offenbach. – On répète en même temps l’Astronome du Pont-Neuf, pochade de Jules Moinaux, musique d’Em. Durand. * * *
Une opérette d’Offenbach, donnée à Ems il y a deux (…)
La Périchole La Permission de dix heures La Grande-Duchesse de Gérolstein

Correspondance

7 février 1869
A M. le Directeur de la Revue et Gazette musicale.
New-York, 6 janvier 1868.
Avant mon départ de Paris, je vous ai promis d’envoyer à votre journal quelques notes sur les théâtres et la musique à New-York. Je m’empresse donc de mettre ma promesse à exécution.
Vos lecteurs savent déjà que nous avons ici deux troupes lyriques, voire même trois, qui se sont donné pour mission de faire connaître tout le répertoire bouffe au public américain. — L’une de ces compagnies est dirigée par M. (…)
La Chanson de Fortunio La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène La Périchole Barbe-Bleue Les Bavards (Bavard et Bavarde) Lischen et Fritzchen

Revue des théâtres

7 février 1869
(...)
Aux Variétés aussi, où Mlle Schneider a terminé ses représentations de la Grande-Duchesse et de la Périchole, il y a déluge de nouveautés. C’est d’abord la Roulette, une pièce en trois actes, qui renfermait des situations gaies et qui certainement eut été fort bien accueillie il y a quelques années ; mais le règne de la cascade a tellement changé les goûts et les habitudes du public parisien, que ce qui faisait rire nos pères nous laisse dans une complète indifférence. Aussi la pièce (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Périchole

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