23 mai 1869
			(4e article) (1). 
L’assemblage bigarré de plusieurs mélodies cousues ensemble comme les morceaux d’un habit d’Arlequin, ce qu’on appelle un pot-pourri musical, peut offrir aussi un caractère assez plaisant, surtout lorsque les airs sont très-connus. Offenbach a souvent employé cet effet, notamment dans Croquefer. (...) 
La majeure partie du comique de la musique réside dans de telles imitations. Nous nous bornerons à citer le duo de la Mouche, d’Offenbach, dans Orphée aux Enfers, et, du (…)
			
			Croquefer
			
			Orphée aux Enfers
			
			
30 mai 1869
			Avant sa clôture, le théâtre des Bouffes répète activement le nouvel opéra de MM. Tréfeu, Nuitter et Offenbach, la Princesse de Trébizonde, dont Bade attend la primeur et qui servira de réouverture à la salle de la rue de Choiseul, en septembre. — Les rôles principaux en ont été confiés à Mmes Thierret, Fonti, Perier, Bonelli, Raymonde, et à MM. Désiré, Bonnet, Lanjallais, etc. — On donnera en même temps une nouvelle opérette de Legouix : l’Ours et l’Amateur de Jardins. — Mlle Schneider fait (…)
			
			La Princesse de Trébizonde
			
			La Grande-Duchesse de Gérolstein
			
			Barbe-Bleue
			
			La Périchole
			
			
30 mai 1869
			(5e et dernier article) (1). 
En dehors des diverses espèces d’imitations que nous venons de signaler, il y a encore, en musique comme dans tous les autres arts, cette charge des formes mêmes de l’oeuvre qu’on fait tourner à un but tout à fait opposé et qui porte le nom de parodie. Ce n’est pas seulement un morceau isolé qu’on peut parodier, mais même un opéra tout entier, en dénaturant les rhythmes, les mouvements, la coupe des phrases, en faisant de parti pris et dans un but comique ce (…)
			
			La Périchole
			
			
5 juin 1869
			On nous écrit de Vichy : « (...) Prochainement défileront le Toréador, les Noces de Jeannette et la fleur du panier du répertoire d’Offenbach. »
			
13 juin 1869
			Étranger 
Londres. – Le comité du festival de Birmingham a adressé à Ferdinand Hiller l’invitation de composer une œuvre spéciale pour cette solennité, qu’il aura en outre l’honneur de diriger. (...). – La Grande-Duchesse et Mlle Schneider, au théâtre Saint-James, ont eu raison encore une fois de la pruderie britannique. Dupuis est toujours l’amusant Fritz que l’on sait ; l’ensemble, d’ailleurs, est excellent. L’opérette d’Offenbach est définitivement adoptée par l’aristocratie anglaise.
			
			La Grande-Duchesse de Gérolstein
			
			
20 juin 1869
			New-York. — (...) Deux troupes françaises exercent une égale attraction sur le public new-yorkais : l’une avec les opérettes d’Offenbach, de Lecocq et d’Hervé ; l’autre avec des ouvrages d’un genre plus sérieux, tels que les Dragons de Villars.
			
20 juin 1869
			Le rôle de Fritz de la Grande-Duchesse doit servir de début à un ténor nommé Dupin, que le théâtre des Variétés vient d’engager pour doubler Dupuis dans ses principales créations. * * * 
Les représentations de la troupe des Bouffes-Parisiens à Bordeaux sont très-suivies. L’Ecossais de Chatou, avec Désiré et Mlle Fonti, Lischen et Fritschen, avec la jolie Mlle Raymonde, ont fait le plus grand plaisir. — La Diva a été froidement accueillie malgré la verve de Mme Thierret.
			
			La Grande-Duchesse de Gérolstein
			
			Lischen et Fritzchen
			
			La Diva
			
			
20 juin 1869
			Notes. – Impressions. – Souvenirs. – Commentaires. 
(...) 
Rossini aima mieux perpétrer une très-mauvaise plaisanterie qu’un ouvrage nécessairement très-mauvais. Au moment de donner un opéra sérieux à la Fenice, il ne voulut pas que l’inévitable fiasco de sa farsa, condamnée d’avance, put être imputé à son incapacité ou à l’affaiblissement de son inspiration musicale. Il écrivit ses Due Bruschini de manière à montrer aux moins clairvoyants son intention d’éviter les pièges où l’aimable (…)
			
27 juin 1869
			La reprise de la Vie parisienne avait attiré, mardi dernier, une grande affluence aux Célestins, de Lyon. Le plus grand attrait de la soirée était la présence de Berthelier, qui a joué, avec sa verve étourdissante, et au milieu de l’enthousiasme du public, le triple rôle du Brésilien, du diplomate à mécanique et du major-bottier. Étranger 
Londres. — (...) La Grande Duchesse de Gérolstein, qui ne devait être donnée que pendant deux semaines, aura huit représentations de plus, grâce à son (…)
			
			La Vie parisienne
			
			La Grande-Duchesse de Gérolstein
			
			
4 juillet 1869
			Bade. — C’est le mercredi, 7 juillet, que commencent les représentations des Bouffes ; il en sera donné douze, jusqu’au 2 août. Offenbach est représenté dans ce programme par Lischen et Fritzchen, les Bavards, et plusieurs de ses meilleures pièces auxquelles il faut ajouter la nouvelle opérette inédite, la Princesse de Trébizonde, composée spécialement pour Bade ; Delibes y figure avec l’Ecossais de Chatou et Flotow avec la Veuve Grapin. — Le jeune harpiste Hasselmans s’est fait entendre (…)
			
			Lischen et Fritzchen
			
			Les Bavards (Bavard et Bavarde)
			
			La Princesse de Trébizonde