1876

Courrier des théâtres

Mercredi 1er mars 1876
La matinée de la Gaîté a été la répétition à peu près exacte de celle du jour de l’an. Des nichées d’enfants, des bébés au maillot, des nourrices ; de plus, quelques jolies petites filles costumées dans les loges. La recette a dépassé 8 000 francs.
(…)
Le Monsieur de l’orchestre a parlé hier de la déclaration bouffe que Mlle Thérésa fait au savant Microscope (Grivot) ; au troisième acte du Voyage dans la Lune.
Voici cette chanson, qui a obtenu un grand succès :
I
Oui, j’aime, (…)
Le Voyage dans la lune

Les élus du 20 février

Mercredi 1er mars 1876
(...) MITCHELL (Robert)
La Réole. – Gironde.
36 ans. Une cariatide romaine. Il serait superbe, avec sa grande barbe noire, ses longs cheveux bruns, ses épaules carrées, son large front, accroupi et supportant une cheminée de marbre blanc. Dans ce Goliath monumental, il y a l’esprit le plus fin, la verve la plus gauloise, la gaieté la plus française que l’on puisse imaginer. Bonapartiste. Sans fortune. M. Mitchell réalise le type de ces joyeux bazochiens qui font de la politique en riant. (…)

La Soirée Théâtrale

Mercredi 1er mars 1876
La foule partout. On a failli refuser du monde... aux Folies-Marigny ! Les matinées ont pourtant absorbé un nombre considérable de spectateurs, mais il en reste encore.
Les théâtres, ce soir, sont surtout intéressants pour leurs directeurs. La chronique n’a rien à y faire. Le public est celui de tous les jours de fête ; il se trouve renforcé seulement par des députations nombreuses de tous les colléges de Paris.
Les petits collégiens s’en vont avec leurs parents voir les féeries, mais (…)
Madame l’Archiduc

Feuilleton du Figaro du 4 mars 1876

Samedi 4 mars 1876
Les nuits du boulevard
Deuxième partie
VI
« Mossieu Gontran,
Je ne voulé pas vous écrir, parce que javai honte de mon écritur, mais il phot bien, puisque cet dan vot interêt et quil pourra, arive les plus grans maleurs.
(...)
Samdi prochin nous souperon à la Maison d’Or. Vous savé Brin de Tulle. Elle va débuté aux Variétés dans un rol que lui a fait monsieur Offenbach. Ont repet samdi et apret nous iron soupé avec Sancé, Précourt et Cardinet.
(...)
Pierre Zaccone.

Courrier des théâtres

Samedi 4 mars 1876
Voici le programme exact et complet de la représentation extraordinaire que les Bouffes-Parisiens donneront demain, dimanche, dans la journée, sans préjudice de celle du soir :
(...)
M. Choufleuri restera chez lui... par MM. Daubray, Fugère, Colombey, Scipion, Mlle Luce Couturier et Soll.
Au milieu du concert de Choufleuri, Madame Judic dira deux de ses plus jolies chansonnettes : Le Sentier couvert, Si c’était moi.
(...)
Les Fantaisies ne semblent-pas subir l’influence du Carême (…)
Monsieur Choufleuri restera chez lui… La Grande-Duchesse de Gérolstein La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Mercredi 8 mars 1876
Le succès obtenu dimanche dernier, par la représentation de jour au théâtre des Bouffes-Parisiens, a été tel que la direction s’empresse d’annoncer pour dimanche prochain, une seconde matinée, dont voici le programme :
(...)
Choufleuri, par MM. Daubray, Desmont, Fugère, Colombey, Scipion et la gentille Luce Couturier.
(...)
Nous avons parlé dernièrement d’une pièce qu’on est en train de monter au Karl Theater de Vienne et qui est destinée, dans la pensée du directeur de ce théâtre, (…)
Le Voyage dans la lune Monsieur Choufleuri restera chez lui…

Figaro à Vienne

Mercredi 8 mars 1876
(...)
An der Wien on se prépare pour le Voyage dans la lune d’Offenbach. On y veut donner à la pièce un luxe inaccoutumé.
A. M.
Le Voyage dans la lune

De Paris à Versailles (Lettres parlementaires)

Vendredi 10 mars 1876
(...)
M. Christophle, qui est avocat, pourra se faire une célébrité en faisant croire qu’il est l’inventeur de l’argenture des couverts et M. Teisserenc de Bort aura quelque succès, parce qu’il ressembla prodigieusement à Jacques Offenbach.
(...)
Grim.

Courrier des théâtres

Samedi 11 mars 1876
Demain, dimanche, à une heure et demie, seconde matinée au théâtre des Bouffes-Parisiens, avec le concours de Mme Judic.
On annonce pour l’hiver prochain, dans un de nos principaux théâtres de genre, une comédie opérette en trois actes, intitulée Sainte n’y touche.
Auteurs : MM. Théodore Barrière et Adolphe Jaime.
Compositeur : M. Jacques Offenbach.
Principale tnterprête [1] : Mme Judic.
Charles Darcours.
[Projet non abouti (ou nom modifié)]

Courrier des théâtres

Dimanche 12 mars 1876
Aujourd’hui, à une heure et demie :
(...)
Aux Bouffes, Tarte à la crème, le Mouton enragé (Judic), Paola et Piétro (Judic et Paola Marié), M. Choufleuri, avec trois chansonnettes par Judic.
(...)
Jules Prével.
Monsieur Choufleuri restera chez lui…

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