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Courrier des théâtres

Le Figaro – Vendredi 27 août 1880

Madame Simon-Girard, retour de Lyon et de Genève reprend le rôle qu’elle a créé avec tant de succès dans la Fille du tambour-major. (…)

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Mercredi dernier, à Etretat, cérémonie religieuse de l’effet le plus saisissant. Le but était l’achat d’un orgue pour la vieille église.
A la suite d’un sermon remarquable du R. P. Milon, de l’ordre des Dominicains, Faure a chanté, avec sa virtuosité habituelle, plusieurs morceaux dont voici les principaux :
Le Pater Noster, de Niedermeyer, qui a été dit par lui avec une largeur de style et une puissance incomparables ;
Le Crucifix, duo d’une composition très élevée, qui a produit l’effet le plus poignant sur l’auditoire.
Plusieurs artistes d’un grand talent prêtaient leur concours à l’illustre baryton : MM. Lévy et E. Masson, qui ont interprété [1] d’une façon remarquable l’Ave Maria de Mozart.
L’accompagnateur, le jeune Auguste Offenbach, s’est révélé musicien consommé.
La quête était faite par Mmes Monge et Collinet, et la recette totale a été de 4,500 francs !
Jules Prével.

[1inserprété

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