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Courrier des théâtres

Le Figaro – Mercredi 24 mars 1875

M. Tréfeu vient d’adresse aux compositeurs du Figaro la lettre suivante :

« Messieurs

C’est avec une émotion réelle que je viens vous remercier du magnifique bouquet que vous avez adressé, hier, à Mme Tréfeu.

J’étais loin de m’attendre à être compris dans les gracieux témoignages de sympathie que vous avez offerts à mon brave Jacques, si digne, à tous égards, de l’estime et de l’approbation de tous.

Je vous remercie donc, tant en mon nom qu’en celui de Mme Tréfeu, de cette manifestation délicate et dont nous garderons, elle et moi, un bien précieux souvenir.

Croyez, messieurs, à tous mes sentiments d’estime et de considération.

E. TRÉFEU.

Ce 22 mars. »

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Réparons un oubli involontaire : l’auteur du sonnet adressé à Mme Offenbach est M. Joseph Montagne, compositeur au Figaro.

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Dans son dernier « feuilleton parlé » notre confrère Henri de La Pommeraye a rendu compte d’une façon bien spirituelle du volume d’un Monsieur de l’Orchestre dont le Figaro a annoncé la publication.

Après avoir lu des extraits de la préface d’Offenbach et puisé dans les Soirées parisiennes les nombreuses anecdotes qu’elles renferment, M. de La Pommeraye a essayé de prouver que du temps de Molière et de Racine les compte [1] rendus anecdotiques des premières représentations étaient déjà à la mode.

Loret a fait des chroniques en vers dans lesquelles il parlait souvent du théâtre au point de vue de la salle. Il a réuni ces chroniques dans un volume dont il annonçait ainsi l’apparition :

Que les deux premières années
Des lettres par lui griffonnées
Se débitent tout de nouveau
En parchemin, vélin ou veau,
En public et non en cachette
Dans la rue de la Huchette
Chez Chenault, imprimeur du Roi…

Le volume de notre collaborateur a sur celui de Loret un avantage immense : il n’est pas en vers.

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(…) Ce soir, Offenbach se met en route pour Cannes, où il passera les fêtes de Pâques.

Gustave Lafargue.

[1SIC

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