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Courrier des théâtres

Le Figaro – Vendredi 7 mai 1875

Grande joie au théâtre de la Gaîté ! Tout le monde s’y embrasse ou s’y serre la main. Allez grossir la foule qui se presse aux dernières représentations de Geneviève de Brabant, allez applaudir la rentrée de Christian dans l’incroyable Golo, et vous serez tout surpris de la bonne humeur générale. En voici la raison :

La Gaîté devait fermer à la centième de son succès actuel, c’est-à-dire le 2 juin, mais par un ukase impérial rendu par Sa Majesté Jacques Offenbach Ier, il est décidé qu’on ne ferme plus. Jugez de l’ivresse du petit personnel pour qui l’été est synonyme de chômage.

Savez-vous quel talisman le théâtre où Nicolet mérita sa devise espère lutter contre les chaleurs ? Avec :

LA CHATTE BLANCHE

remise à neuf, remontée luxueusement, ornée des airs pimpants de Jonas, de chansons nouvelles d’Offenbach, de grands ballets dansés par les plus jolies bayadères que vit jamais Paris, avec Thérésa dans Pierrette et une distribution complètement nouvelle.

Gustave Lafargue.

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