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Échos de Paris

Le Figaro – Vendredi 22 octobre 1880

A TRAVERS PARIS
Notre collaborateur Adrien Marx, qui fait partie du comité d’organisation de notre solennité des Variétés, a écrit à la Patti pour lui demander de venir interpréter ce jour-là un fragment des Contes d’Hoffmann, la dernière œuvre du maître défunt.
Voici la lettre que lui a répondu la diva :

Mon cher monsieur Marx,
C’est avec le plus grand regret que je ne puis prêter mon concours à la matinée organisée par le Figaro à la mémoire d’Offenbach.
Il m’eût été très agréable de prouver moi-même, par ma participation à cette solennité, la part que je prends à la perte du maëstro, auteur de tant de si belles et si populaires mélodies. Mais je chante à partir de novembre en Allemagne, pour ne revenir à Paris qu’au mois de mars. Si votre concert pouvait être reculé jusqu’à cette époque, je serais toute à vous.
Croyez, mon cher monsieur Marx, à ma meilleure amitié.
Adolina PATTI.

Nous ne pouvons, on le conçoit de reste, reculer à une aussi longue échéance l’installation et le couronnement du buste d’Offenbach. Tout en déplorant l’abstention forcée de la grande cantatrice, et en la remerciant de sa bonne volonté, nous croyons devoir annoncer que notre matinée aura lieu du 10 au 15 novembre, au plus tard.
Le Masque de Fer.

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