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Échos de Paris

Le Figaro – Jeudi 10 avril 1856

Depuis l’ouverture des Bouffes Parisiens, le 5 juillet 1855, aux Champs-Elysées, et, le 29 décembre suivant, dans la salle du passage Choiseul, la direction de ce théâtre a fait preuve d’une activité extraordinaire et qui porte chaque jour d’heureux fruits. 15 pièces, 4 pantomimes, divers pas et cantates ont été mis à l’étude et représentés avec un grand succès.

Sur ce nombre d’ouvrages et d’intermèdes, M. J. Offenbach, directeur, a composé la musique de Entrez messieurs, mesdames, prologue d’ouverture, représenté le 5 juillet.
Une Nuit blanche, les Deux aveugles, le même jour.
Le Rêve d’une nuit d’été, le 30 dudit mois.
Pierrot Clown, même jour.
Le Violoneux, le 31 août.
Polichinelle dans le monde, le 19 septembre.
Madame Papillon, le 13 octobre.
Perinette, le 29 dudit mois.
Bataclan, id.
Un Postillon en gage, le 9 février 1856.
Le Berceau, cantate, 16 mars.
La Paix du monde, cantate, 2 avril.
Tromb-Alcazar, 3 id.

Aujourd’hui, notre ami Offenbach sent le besoin de prendre un peu de repos.

Il ne donnera plus rien jusqu’à la réouverture de la salle des Champs-Elysées. Cependant, son activité directoriale ne se ralentit pas. On répète en ce moment quatre ouvrages, dont la première représentation ne se fera pas longtemps attendre.

Sylvia, de MM. Léon Battu et Ludovic Halévy ; musique de *** ; – Violette, de MM. Léon Battu et Adam ; – Marinette, de MM. Duprez et Hecquet, – et la Meunière, de MM. Brésil et Destribant.

Legendre.

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