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Échos de Paris

Le Figaro – Dimanche 21 septembre 1856

A l’adresse de l’ami J. Offenbach, directeur des Bouffes parisiens.

Monsieur,

Il serait à désirer que les noms de ceux qui avaient été compris dans la première catégorie, pour le concours de M. Offenbach (sans faire partie des six lauréats) fussent connus. Cela serait pour eux, il me semble, une satisfaction d’amour-propre et un encouragement pour l’avenir.

Pardonnez, je vous prie, monsieur, la liberté que je prends, et veuillez agréer l’expression de ma considération distinguée.

Amédée de Roubin.
Au Buisson-de-Mai, par Pacy-sur-Eure (Eure).

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C’est décidément mardi prochain, 23, que les Bouffes Parisiens abandonnent leur palais d’été pour revenir habiter leur charmante bonbonnière du passage Clioiseul. La réouverture s’effectuera sous les auspices de deux pièces nouvelles, un ballet dont le titre n’est pas encore connu, et une opérette en un acte, le Savetier et le Financier, paroles de M. Hector Crémieux, musique de Jacques Offenbach.

Le répertoire s’est enrichi, durant la saison d’été, de plusieurs opéras d’une véritable valeur musicale, la Rose de Saint-Flour, le 66, les Deux vieilles gardes ; l’hiver nous réserve encore plusieurs nouveautés, parmi lesquelles viendra, sans doute, en première ligne l’œuvre du candidat couronné au concours Offenbach.

A ce propos, la direction nous prie d’annoncer que les six concurrents choisis par le jury jouiront de leurs entrées au théâtre des Bouffes-Parisiens jusqu’à la décision définitive.

A. Legendre.

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