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Théâtres

Le Figaro – Mercredi 1er mai 1867

A quoi nous expose l’Exposition !… à un déluge d’à-propos plus ou moins réussis.

Celui de M. de Jallais, joué dimanche soir au Théâtre-Déjazet, a du moins le mérite d’être court.

Il est assez gai et s’est inspiré de la Vie Parisienne : c’est un coquin de neveu qui mystifie son oncle, aidé par des amis des deux sexes, et lui fait voir l’envers des choses.

Le succès a été pour Oscar, l’oncle Pantruchon, Daubray, son neveu Alcibiade, très réjouissant en sauvage ; mesdames Lemonnier et Leroux, l’une espagnole, l’autre russe de Batignolles.

M. Dailly, dans le rôle du troupier Pilou, a été bissé pour un méchant couplet dont l’actualité fait la saveur. Il s’agit des Magasins réunis, la préoccupation du quartier :

Les Magasins réunis
Ont l’air d’un’ caserne,
Mais quand ils s’ront désunit...
Ça f’ra... deux casernes !

(...)

Jules Valentin.

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