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Théâtres

Le Figaro – Vendredi 9 août 1867

Les cent premières représentations de la Grande-Duchesse de Gérolslein ont produit la somme de 474,561 fr. 50 c., soit une moyenne de 4,745 fr. 60 c. C’est avec le maximum des recettes que la pièce est arrivée à sa centième représentation. Voici, en effet, les trois dernières recettes :

98e. 4.696 fr. 50 c.
99e 5.000 »
100e 5.033 »

Les 273 représentations de la Belle Hélène, les 130 représentations de Barbe Bleue, les 265 représentations de la Vie parisienne et les 100 premières représentations de la Grande-Duchesse de Gérolstein (en tout 771 représentations) ont produit la somme de deux millions cinq cent cinquante cinq mille trois cent quatre vingt francs !

2,555,380 francs !!!

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Hier, en l’honneur de la centième représentation de la Grande Duchesse, les quatre tambours qui conduisent tous les soirs l’armée de Gérolstein à la victoire, ont donné une aubade à leur gracieuse souveraine et lui ont remis les vers suivants qui prouvent bien que la poésie n’est pas morte en France :

Mademoiselle Schneider
La duchesse a compté deux fois la cinquantaine,
Elle en comptera cent... et plus, grâce à son chic,
A la folle gaieté qui règne en souveraine
Dans l’oeuvre de Meilhac, d’Halévy Ludovic,
Ces Crésus de l’esprit, au cœur plein de noblesse,
Veulent, pour couronner ce glorieux succès,
Gratifier, ce soir, les Tapins... de la pièce !
Un vrai tambour l’accepte et... ne la rend jamais !
En l’honneur de cette largesse,
Chez Maire on ira, sans retard,
Fêter la charmante duchesse,
Les auteurs et Léon Cogniard.

Vigneron-Marion, Bertrand, Haucorne.

Jules Prével.

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