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Chronique de Paris

Le Figaro – Dimanche 20 février 1876

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Plusieurs de ces fauteuils se sont négociés entre trois et quatre cents francs.

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A ce propos, il y aurait une intéressante histoire à écrire sur les premières représentations célèbres non-seulement au sujet de leurs péripéties émouvantes ou ridicules, de leurs enthousiasmes et de leurs colères, mais encore de leur statistique financière, pour les gens qui jugent tout au point de vue de la caisse.

Dans l’ordre lyrique, c’est Meyerbeer et Offenbach qui tiendraient la corde pendant ce siècle. Lors de la première du Prophète, malgré la République qui mettait les écus en déroute, lord Suffield paya sa stalle trois cent cinquante francs.

L’Etoile du Nord et le Pardon provoquèrent des désirs ultra-coûteux. Un dilettante américain fit exprès la traversée de New-York en France pour assister au second de ces deux ouvrages, le soir où il fit son apparition à l’Opéra-Comique.

A la première du Roi Carotte – pour ne prendre dans le répertoire d’Offenbach qu’un exemple récent – une loge atteignit le chiffre de deux mille francs. Des fauteuils d’orchestré et de balcon trouvèrent preneurs à cinq cents francs.

Pour les opérettes d’Offenbach, aux Variétés et aux Bouffes ; la moyenne des fauteuils vendus en dehors de la location est de dix à quinze louis.

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Monsieur Dimanche.

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