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Courrier des théâtres

Le Figaro – Lundi 27 octobre 1879

Il s’est passé hier quelque chose de fort étrange à la matinée du Theâtre-des-Nations. L’affiche annonçait la représentation de Martin Luther, drame en trois actes, d’après Zacharias Werner, par M. Léon Halévy, et Masques et Bouffons, comédie en deux actes, d’après un scénario des Gelosi, par M. J. G. B. lisez Jean-Gustave Bertrand. Le spectacle commençait par une conférence de M. Jules de Marthold.

(...)

Les, appréciations de M. de Marthold avaient en outre, hier, un autre inconvénient elles donnaient complétement le change sur la pièce que l’on allait représenter, laquelle est conçue et écrite dans un sens diamétralement opposé à celui des idées qu’il émettait. (...) Donc, l’orage couvait ; une allusion, à laquelle se trouvait mêlé on ne sait comment le nom d’Offenbach le fit éclater ; M. de Marthold, ne pouvant plus se méprendre sur la fâcheuse impression que causait son langage, termina en quelques mots ce qui lui restait à dire sur Luther, et passa à la comédie de Masques et Bouffons, pour laquelle il n’eut que des éloges. (...)

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La Fille du Tambour-Major, l’opéra-comique de MM. Chivot, Duru et Offenbach qui succédera à Pâques-Fleuries, a été lue samedi aux artistes des Folies-Dramatiques. Pièce et musique ont produit un grand effet.

C’est au domicile particulier du maestro, 8, boulevard des Capucines, que cette lecture a eu lieu.

Jules Prével.

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