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Courrier des théâtres

Le Figaro – Lundi 2 août 1869

Le succès de la Princesse de Trébizonde ne sera pas volé, à en juger par les détails pittoresques que nous donne une lettre de Baden-Baden :

« Nous Trébizondonnons toute la journée...

Ah ! la jolie partie de campagne !

Voici la copie d’un bulletin de travail :

Neuf heures un quart. – Les deux actes à orchestre. `

Deux heures. – Deuxième acte, poëme et piano.

Sept heures et demie. – Toute la pièce, généralement.

Comment trouvez-vous le bouillon ?

Tout ce travail-là est panaché d’empoignades... Le maestro ne patine pas ! D’ici à la première, nous nous battrons tous... quittes à nous embrasser après le succès !

Offenbach conduit son orchestre avec une furia [1] qui rappelle un célèbre tableau de Decamps. Ce matin, il a failli avaler son lorgnon... sans le nœud du ruban, ça y était !

On parlera du final du premier acte, de la ronde de la Princesse, de la chanson à boire, du grand galop avec accompagnement d’instruments par toute la famille Cabriolo !

Dans un duo ébouriffant, Bonnet et Désiré sont parvenus à chanter en faisant, comme Auriol, tourner des assiettes au bout de petites cannes... C’est assez fort !

Bref, depuis la clôture des représentations du répertoire, on répète la pièce inédite matin et soir. »

(...)

Gustave Lafargue.

[1Sic.

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