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La Danse de M. Carpeaux n’en demeure pas moins une œuvre très étonnante, pleine de hardiesse et d’entrain ; il y a même trop d’entrain ; on dirait une ronde fantaisiste à l’heure où le municipal est parti ; cela fait rêver au jardin Bullier bien plus qu’à l’Académie impériale de musique ; mais le talent que M. Carpeaux a déployé dans ce groupe d’un goût discutable est très grand, si grand qu’il donne à cette façade surchargée de bustes, de médaillons, de statues, de marbre et de dorure, ce que la langue imagée du boulevard appelle le coup du lapin. Ne croyez pas que je veuille amoindrir outre mesure l’œuvre de M. Carnier ; ses pavillons sont tout à fait remarquables, mais à mesure que l’on découvre la façade on voit que l’architecte s’en est fourré jusque-là, comme Hyacinthe dans la Vie parisienne d’Offenbach.
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Albert Wolff.