1867

Théâtres

Jeudi 14 février 1867
Les artistes qui jouent la Belle Hélène aux Variétés s’en donnent à cœur-joie pour les dernières représentations.
̃Au premier acte, à la scène des jeux d’esprit, Christian a failli se faire tuer avant-hier par ses camarades, à cause de l’insenscisme d’une devinette qu’il avait proposée.
Il demanda ceci :
– Vous arrivez dans une auberge. Vous voulez manger une poule au riz, et il n’y a qu’un canard. Comment faites-vous pour manger une poule au riz ?…
Et, comme personne ne répondit, (...)
La Belle Hélène

Gazette de Paris

Jeudi 14 février 1867
(...)
Un cosmopolite de la plus belle eau, c’est notre confrère Beckmann, du Temps, un aimable garçon né dans les environs du Hanovre, qui a encouragé de toutes ses forces, au Théâtre-Lyrique, la partition de M. Joncières. Ce tout jeune musicien flotte encore indécis entre les eux manières de Meyerbeer et d’Offenbach.
Eh attendant que M. Joncières se décide pour l’un ou l’autre de ces deux maîtres, l’enthousiasme d’un public complaisant l’a placé sur un piédestal, d’où il lui faudra (...)

Théâtres

Vendredi 15 février 1867
L’Europe a raconté, à propos de la Vie parisienne à Vienne, une anecdote amusante :
Le directeur du Carltheater, M. Ascher, s’était d’abord chargé du rôle de Raoul de Gardefeu ; mais il y renonça bientôt – dit l’Europe – parce qu’il y avait un soufflet à recevoir. Il distribua alors le rôle à un de ses artistes, M. Tewele ; mais celui-ci le refusa à son tour, à moins qu’on ne lui donnât deux florins de plus par soirée. M. Ascher, trouvant le prix du soufflet exagéré, préféra, ajoute (...)

Théâtres

Dimanche 17 février 1867
Voici, en gros, le programme du bénéfice qui sera donné demain aux Variétés, pour Dupuis, qui, certes, ne l’a pas volé :
1° 1er acte de Barbe bleue ;
2° Spartacus ;
3° La reprise d’Un bal d’Auvergnats ;
4° Une Fille bien gardée ;
5° Un lever de rideau du répertoire.
Sans compter de nombreux intermèdes par Capoul, Crosti, Suzanne Lagier, madame C. Dreyfus, le petit Bonnay, la petite Fanfan Benoiton et autres grands et petits. ___
MM. Offenbach, Henri Meilhac et Ludovic Halévy (...)
Orphée aux Enfers Barbe-Bleue La Vie parisienne

Théâtres

Lundi 18 février 1867
Lille, 14 février 1867.
Monsieur le rédacteur,
Je me vois forcé, bien qu’à regret, de ne pas laisser sans réponse la lettre de M. Lenoir, insérée dans votre numéro du 13 courant.
J’aurais pu m’en dispenser si vous aviez voulu accueillir les comptes rendus de la presse lilloise que M. Lenoir invoque aujourd’hui et que j’opposais aux insinuations malveillantes de sa première lettre.
Je ne conteste pas plus à M. Lenoir qu’à qui que ce soit le droit de critique ; je contesterai (...)
Barbe-Bleue La Vie parisienne

Gazette de Paris

Mardi 19 février 1867
(...)
Mais avouez aussi que tout dans la vie du canotier était de nature à m’induire en erreur. Je l’ai contemplé sous toutes les faces, j’ai étudié son caractère avec la conscience d’un honnête homme, j’ai, pour ainsi dire, creusé sa vie et suivi son existence bariolée pas à pas.
Je l’ai entendu sonner du cor à Bougival.
Il moralisait.
Je l’ai vu au cabaret se reposer des fatigues de la journée ; et trinquer avec son voisin.
Il moralisait !
Devant moi, il a dit à une Phémie (...)

Théâtres

Mercredi 20 février 1867
D’une lettre particulière que nous recevons de Saint-Pétersbourg à la date du 29 janvier, nous extrayons les passages suivants :
(...)
 » On joue la Belle Hélène. Cette pièce a déjà eu trente représentations. Trente représentations ici, cela équivaut à cent cinquante représentations à Paris.
 » Il est question de jouer Barbe-Bleue, et je vous donne en mille à deviner quel est le ténor de tout cela ?
 » Dieudonné, oui, votre Dieudonné du Gymnase !...
 » Il fallait – il l’avoue (...)
La Belle Hélène Barbe-Bleue

Théâtres

Samedi 23 février 1867
Le succès des représentations de Brasseur se continue aux Variétés, à Lille. Après la Vie parisienne, il va passer en revue les principales pièces de son répertoire. Il a déjà commencé, par le Misanthrope et l’Auvergnat, la désopilante série de ses anciennes créations.
(...)
Jules Valentin.
La Vie parisienne

Théâtres

Lundi 25 février 1867
Tous les journaux ont – après nous, du reste – parlé de la représentation qui a eu lieu dernièrement, au théâtre de Nice, au profit des pauvres et des salles d’asile de cette ville. Mais aucun de nos confrères n’a donné la distribution exacte et complète des pièces jouées ce jour-là.
Cette distribution est assez curieuse par les noms aristocratiques des interprètes pour que nous n’en privions pas nos lecteurs.
Voici donc comment le Gant et l’Eventail, comédie en trois actes, de Bayard (...)
Lischen et Fritzchen

Opéra-Comique

Mercredi 27 février 1867
Le Fils du brigadier : opéra comique en trois actes, paroles de MM. Labiche et Delacour, musique de M. Victor Massé.
P.-S. – Début de mademoiselle Schræder au Théâtre-Lyrique.
(...)
La crainte de paraître imiter les chefs du mouvement musical, de paraître s’engager sous les ordres d’un Gounod ou d’un Offenbach, fait que Massé est resté où nous en étions il y a quelques quinze ans.
C’est une musique d’un ordre bâtard et vieilli tout à la fois, n’ayant à aucun coin sa marque de (...)

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