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Les hasards de la plume

Le Figaro – Dimanche 11 février 1866

 Le succès de Fior d’Aliza s’est confirmé et a grandi à la deuxième représentation. Sur ce fond sombre d’un poëme uniformément dramatique, la belle partition de Victor Massé s’éclaire. Elle a l’émotion dans les parties fortes de l’œuvre le quatuor du Châtaignier, le premier final, le duo de la prison, la chanson de la bohémienne mais elle a aussi l’éclair et le sourire dans l’épisode de la noce. Victor Massé a gagné un grand procès qu’il tenait beaucoup à ne pas perdre on ne le rivera plus à son passé ; on ne lui barrera plus la route vers l’avenir, en le nommant, avec une affectation taquine, le compositeur de Galathée et des Noces de Jeannette. On ajouterait même à son bonheur d’aujourd’hui en médisant un peu de ces deux partitions, de ces deux scènes de sa jeunesse.

 La tradition a fait de Monsieur de Barbe-Bleue un terrible sire ; mais relisez le conte, et vous vous apercevrez dès les premières lignes que ce fut une réputation terriblement calomniée, et que c’est peut-être un procès à réviser de nos jours. Au fond, Barbe-Bleue était un brave homme dans la peau d’un bonhomme, un excellent voisin, un amphitryon généreux, un époux confiant jusqu’à l’absurde faiblesse. La nature, en le vouant au bleu, fit son malheur ; mais sous les airs farouches de Croquemitaine, il eut la simplicité d’esprit et de cœur de Calino. Ecoutez plutôt son historien :

« Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d’or et d’argent, des meubles en broderies et des carrosses dorés mais, par malheur, cet homme avait la barbe bleue. »

Voilà un galant homme, pour le moins millionnaire, considéré, envié à coup sûr, l’un des premiers de sa province, et qui, malheureux toute sa vie, au milieu de toutes ses prospérités, à cause de la couleur de son poil, n’a pas une seule fois la pensée de se raser.

On n’avait point l’habitude de se raser en ce temps-là raison de plus pour la prendre. Je continue.

Sa destinée eût donc complétement changé avec un menton lisse au lieu d’être l’épouvantait des filles à marier, toutes l’eussent poursuivi, excédé de leurs agaceries. Il prenait maîtresse au lieu de prendre femme, changeant la première avec moins de responsabilité qu’il ne se défaisait de la seconde, et satisfaisant largement ses goûts d’inconstance sans se brouiller avec M. le procureur impérial.

Donc si Barbe-Bleue eût appris de bonne heure à tenir un rasoir, jamais il n’eût songé à aiguiser son coutelas innocent. Son éducation fut incomplète, mais son cœur fut bon. C’est le cas de dire qu’il n’y a parfois que l’épaisseur d’un poil de barbe entre l’âme du plus honnête homme et celle du plus grand scélérat de la terre ! Mes amis, craignons Dieu et faisons notre barbe ! Mais achevons l’histoire de cet infortuné.

 En dépit de la couleur azurée qui devait lui être si fatale, et après des veuvages récidivés et compromettants, il voulut reprendre femme. Voici, en l’abrégeant, la description de la fête donnée à sa fiancée. Ce fut un carnaval de huit jours et huit nuits :

« Ce n’étaient que promenades, que parties de chasse et de pêche, que danses et festins, que collations. On ne dormait point, et l’on passait toute la nuit à se faire des malices les uns les autres. »

Ici j’arrête le conteur dont l’ingénuité me plaît. Mais j’avoue que j’entre en défiance de celle de la future madame Barbe-Bleue qui, enchantée de la variété de ce programme champêtre, s’empressa de donner son consentement au mariage auquel elle avait répugné jusque-là. De la signature du contrat à la remise de la clef du cabinet mystérieux, Perrault glisse sans pénétrer le véritable motif du voyage de Barbe-Bleue. L’époux avait profondément réfléchi sur le goût de sa nouvelle femme pour les malices des parties de campagne. Il en riait jaune dans sa barbe bleue. Il prétexta une absence, et en cela il fit preuve d’un excellent caractère en pareille situation, au lieu de s’éloigner prudemment dès que le soupçon se lève dans son âme, Othello l’étouffé, et Desdemona avec, sous le même oreiller. Depuis Shakespeare, il n’est pas de femme romanesque qui ne se soit prise de belle passion et d’admiration pour ce hideux jaloux barbouillé de suie. Depuis Perrault, au contraire il n’est pas de petit garçon ou de petite fille impressionnable qui ne détourne le visage avec horreur des reflets azurés de l’homme à la barbe. Pourquoi ? Parce que cet homme a un goût prononcé pour la serrurerie, et qu’il lui fâche qu’on tache de rouille ses chefs-d’œuvre en ce genre. Amour-propre d’artiste. Attendez ce n’est point tout. Courons au dénoûment. Barbe-Bleue a été tué comme un chien par ses deux beaux-frères, l’un dragon, l’autre mousquetaire.

« Sa femme, ajoute le conte, demeura maîtresse de tous ses biens. Elle en employa une partie à marier sa sœur avec un jeune gentilhomme dont elle était aimée depuis longtemps une autre partie à acheter des charges de capitaines à ses deux frères, et le reste à se marier à un fort honnête homme. »

Est-ce clair, et peut-on, avec plus d’effronterie, se payer en famille le prix du sang ? Chaque complice a son rôle dans ce guet-apens où se laissa prendre la candeur de l’infortuné M. de Barbe-Bleue. La sœur faisait le guet pour donner le signal aux meurtriers ; les frères, l’arme au poing, se tenaient dans la forêt prochaine ; la femme, jouant à l’échevelée devant son miroir, attendait pour descendre que les assassins fussent à la porte que s’apprêtait à leur ouvrir sans doute l’amant de Madame. Puis, sans remords, sans vergogne, nous voyons Anne, le dragon, le mousquetaire, la veuve, le remplaçant du mari, hériter de l’homme qu’ils assassinent, et, après en avoir hérité, le calomnier avec la plume de Perrault ! Et l’on appelle cette tragédie de l’adultère un conte… et un conte d’enfant, encore ! Et la justice de la postérité hésite à faire pour l’honnête M. Barbe-Bleue ce que l’éloquence de Voltaire a tenté avec-tant de succès pour l’innocence de Calas ?

 Les choses se passent plus gaiement dans la pièce de MM. Henry Meilhac et Ludovic Halévy. Leur sire de Barbe-Bleue est un Henri VIII jovial. Si, comme Don Juan, dont il affecte l’élégance et les manières de gentilhomme, il est amoureux de tout ce qui porte une cornette, et s’il épouse tout ce qui met un cotillon, le reste ne le regarde plus ; il charge son chimiste Popolani de lui ouvrir avec douceur les voies du veuvage. Point de cris, point de femme échevelée, point de coutelas sanglant un verre d’eau sucrée, préparé par le chimiste, fait tous les frais de ce cinquième acte. Mais, en ce cas, Popolani… Popolani est le meilleur des hommes et le plus humain des savants. Le verre d’eau est un narcotique, la mort une frime. La tour du Nord, où chaque victime de l’inconstance de son maître lui est amenée par Barbe-Bleue lui-même, se transforme, en faisant jouer un panneau de boiserie, en harem délicieux. On y fait chère exquise, on y chante la mère Godichon, et l’on y sait sur le bout du pied une foule de danses risquées. Notre chimiste est le sultan de ce buen retiro. Quand Popolani reçoit l’ordre de mettre à mort la femme dont la passion de son maître s’est rassasiée, il se contente d’annoncer aux autres veuves qu’elles auront le soir même une nouvelle compagne : il compose l’épitaphe de la défunte et l’on met un couvert de plus à souper. Ce sérail, bâti dans un tombeau, renferme déjà Héloïse, Isaure, Rosalinde, Blanche et Eléonore.

 Après ce tableau de mœurs, souffrez que j’en reste là. Les auteurs nouent une double intrigue qui, si je voulais la suivre même de loin, ferait voir bien du pays à ce feuilleton. Avec l’histoire du sire de Barbe-Bleue on nous raconte celle du roi Bobèche. Le premier cherche une épouse parmi les rosières dont la vertu est tirée au sort ; le second cherche sa fille dont il s’est séparé dès l’âge le plus tendre, en confiant son berceau au courant d’un fleuve. La princesse est plus facile à retrouver que la vertu de mademoiselle Boulotte. Celle-ci n’en devient pas moins madame Barbe-Bleue. Elle est conduite à la cour ; elle y embrasse sur les deux joues le gendre de Bobèche ; elle dit, en lorgnant le fiancé de la jeune princesse « Tiens, voilà mon galopin ! » Elle tape familièrement sur le ventre du roi, elle appelle la reine « grosse mère ; » elle envoie de ses deux mains et de ses deux lèvres des baisers aux courtisans sur la scène, aux spectateurs dans la salle en un mot, elle traite l’étiquette de cour comme, au village, elle faisait de sa réputation.

Voilà de beaux prétextes pour se défaire sans remords d’une femme : le sire de Barbe-Bleue n’y manque pas. Mais cette fois la mesure des forfaits de ce scélérat est comblée ; le ciel est juste, et le ciel se fait représenter, au dénoûment de la pièce, par les six femmes du polygamme, miraculeusement ressuscitées. Barbe-Bleue est condamné à vivre désormais avec la dernière, Boulotte, et ce sera le châtiment du passé et l’inquiétude de l’avenir.

 La partition de Barbe-Bleue a les qualités et les défauts des cent partitions signées de ce nom qui a la vogue : Jacques Offenbach. Un scrupule me vient ; l’intarissable mélodiste a-t-il bien réellement composé cent opéras ? S’il ne les a pas écrits, il les écrira, et de confiance je laisse subsister ce chiffre. Barbe-Bleue vaut-il la Belle Hélène ? Je tiens à trancher tout de suite la question, parce que si on ne l’a pas faite, on la fera. J’y réponds en disant que le compositeur, tout en restant fidèle à la manière spirituelle à laquelle il doit son succès populaire en France et en Allemagne, ne me semble pas avoir jeté les deux compositions dans le même moule. Cela étant, la comparaison devient plus difficile à établir. M. Jacques Offenbach avait écrit des finals très développés dans la Belle Hélène ; dans Barbe-Bleue, il a surtout multiplié les petits airs ; le rondeau chanté par Aline Duval est tourné en vaudeville. Mais la veine mélodique, pour être fragmentée, n’en est pas moins abondante. Je crois pourtant devoir mettre en garde le compositeur contre une tendance à reproduire sans cesse les mêmes rhythmes ; mais j’ai un bien faible espoir de le convertir, attendu qu’il réussit beaucoup, qu’il réussit surtout par le défaut que je m’efforce de reprendre. Le Bu qui s’avance a plus fait pour le succès de la Belle Hélène que le duo délicieux Oui, c’est un rêve d’amour ! Et, – au moment où je fais cette moralité, – une voix attardée dans la nuit chante sous mes fenêtres : Il faut qu’un courtisan s’incline, san s’incline. J’écoute en souriant, et me voilà désarmé.

 Le duettino de l’introduction chanté par mademoiselle Vernet et Hittemans est piquant et très franc de mélodie. Ah ! si mademoiselle Vernet y pouvait mettre un peu plus de légèreté spirituelle ! Il n’importe, c’est un charmant petit morceau ; attendez-vous à l’entendre dans maint et maint vaudeville. Vient ensuite la chanson de la batiffoleuse ; c’est mademoiselle Schneider qui la chante et qui la joue ; elle y met tout ce qui manque à l’exécution de mademoiselle Vernet. Le tirage au sort de la vertu des rosières se fait sur un très agréable motif de valse, et dans cette valse sont intercalés de jolis couplets dits par Boulotte-Schneider.

Le morceau de ce premier acte, destiné à devenir rapidement populaire, c’est la chanson de Barbe-Bleue. Elle est jetée tout d’une pièce dans le rhythme offenbachien. Elle a trop de brio pour avoir beaucoup de distinction. Il n’y a pas de juste milieu en musique bouffe : il faut sacrifier au succès, si l’on ne veut sacrifier le succès. Dans le final du couronnement de la rosière, on a remarqué les couplets de Dupuis : « C’est un Rubens ! »

Au deuxième acte, les couplets du bon courtisan. Grenier, si amusant dans le comte Oscar, les chante un peu bas, ce qui fait que la musique pâtit de la vérité de la situation. Dans le final de la présentation à la cour de madame Barbe-Bleue, il y a un spirituel épisode symphonique, celui du baise-main. La page la plus musicale de l’opéra, c’est le grand duo de M. et de madame Barbe-Bleue au troisième acte, lorsque le mari apprend à la femme qu’elle va mourir. Dans ce duo se détache la confession de Boulotte déroulant le chapelet de ses fredaines villageoises. Le refrain « J’ai cru que je mourais pour ça, » est très heureux, et la manière dont mademoiselle Schneider le jette du registre de poitrine aux sons de tête, lui prête, avec du charme, une ironie piquante.

L’introduction du quatrième acte est une charge bouffe spirituellement traitée. Le comte Oscar, tout à la fois chambellan, premier ministre et batteur de mesures, crie aux courtisans « Cantate n° 22. » Et ceux-ci attaquent le chœur : Hyménée ! sur un joli dessin d’orchestre. Les couplets de Barbe-Bleue « J’ai perdu ma première femme, » ,offrent en musique une situation neuve et assurément fort plaisante. L’époux de Boulotte y raconte, avec une douleur de circonstance et des larmes de crocodile dans les yeux, le trépas subit de sa dernière femme. Puis, par une gamme graduée, passant de la désolation aux consolations du veuvage et démasquant sa convoitise de polygamme incorrigible, il demande au roi Bobèche la main de la princesse royale que le prince Saphir est sur le point de conduire à l’autel. La Cour, attentive au récit de Barbe-Bleue, a parcouru sans s’en apercevoir les phases successives de la situation, et c’est sur le rhythme le plus guilleret qu’elle s’indigne de la demande en mariage. Bobèche refuse d’abord de troquer un gendre de son choix contre celui qui s’impose. Ce dernier, menaçant d’emporter à coups de canon le consentement de son beau-père, le roi se rend à cet argument décisif en s’écriant « Un homme est bien fort quand il a pris une résolution ! » Le prince Saphir provoque Barbe-Bleue, et les deux rivaux, flamberge au vent, s’attaquent sur un motif entraînant de galop avec la grâce mimique des virtuoses du bal de l’Opéra. La fiancée de Saphir se désole en mesure la reine console sa fille tantôt sur le pied droit, tantôt sur le pied gauche ; le roi dodeline de la tête, les courtisans frétillent des jambes ; le prince Saphir est frappé en traitrise ; la princesse appartient au vainqueur, et comme il n’y a rien de changé au programme, que le mari, la cour entonne à pleine voix et à pleine joie la cantate interrompue

Hyménée ! hyménée ! hyménée !

Mais Saphir ressuscite et Boulotte sort de sa tombe. L’amant retourne à sa fiancée, le mari à sa femme, et tout finit par la chanson de Barbe-Bleue, qui n’est plus en situation, car ce dénoûment prouve que du côté de la barbe n’est pas la toute-puissance.

 Est-il besoin d’ajouter que sur ce canevas sens dessus dessous, sens devant derrière, mais aussi réjouissant qu’il est absurde, court en festons la bouffonnerie des acteurs et des chanteurs du théâtre des Variétés ? Passe encore pour les premières représentations ! Ils se surveillent, ils respectent leurs classiques, ils semblent vouloir se rappeler qu’il existe à leur théâtre deux auteurs nommés Henry Meilhac et Ludovic Halévy. Mais je les attends et je les redoute un peu à la centième de Barbe-Bleue.

Au reste, j’avoue que je suis bien éloigné d’afficher les airs effarouchés et pudiques de quelques-uns de mes confrères à l’endroit de la parodie au théâtre. Ce genre, que certains d’entre eux proscrivent au boulevard, pour l’absoudre, avec un peu d’inconséquence, au Palais-Royal, ne date ni d’aujourd’hui ni d’hier. Offenbach ne fait que recommencer, avec une originalité qui lui appartient et en l’habillant à la française, l’opéra bouffe de la fin du dernier siècle et de la fin de celui-ci. Et pour ne citer qu’un chef-d’œuvre de bouffonnerie que l’on voit reparaitre de temps en temps au Théâtre-Italien, le final de l’Italiana in Algieri dépasse peut-être en extravagance le Bu qui s’avance de la Belle-Hélène et le touss, touss, touss de Barbe-Bleue. Et Rossini avait suivi les traditions des grands classiques de l’Italie. Où le génie de Rossini a moissonné, il doit être bien permis à l’esprit de M. Jacques Offenbach de glaner à sa manière. Se fâcher de ce qui fait rire aujourd’hui en France, de ce qui faisait rire en Italie il y a cinquante ans à peine, c’est se montrer plein de pudeur artistique et d’ignorance musicale. Ma conviction est qu’il faut faire bon visage à Barbe-Bleue et à son cortége de cent représentations. Quand la critique se mettrait en travers du succès, le flot en coulerait-il avec moins d’impétuosité ?

 Chanteuse et comédienne, mademoiselle Schneider est la Malibran de ces cocasseries musicales. Elle a la verve, la finesse et la grâce ; j’ajouterais encore l’originalité, si je ne craignais de louer avec excès une qualité qu’elle exagère, afin de monter au niveau du succès lorsqu’il grandit. Dans les dernières soirées de la Belle Hélène, elle avait fini par grossir les effets jusqu’à la folie. Je lui signale un écueil, et c’est le moment. Elle a trouvé du premier coup, dans Boulotte, une note qu’il ne faudrait pas dépasser. Mademoiselle Schneider est plus qu’une étourdissante cascadeuse, – pardon pour ce vilain mot – c’est une comédienne toujours fine dans les grosses charges, et ce qui va surprendre jusqu’à ses admirateurs, une chanteuse douée. Mais qu’elle surveille certains sons graves expectorés dans la manière des virtuoses de café-concert.

Dupuis joue et chante avec beaucoup de verve son rôle de Barbe-Bleue. C’est un artiste qui paye toujours comptant. Ce sont deux amusants compères que Grenier et Couder. Popolani dissimule et le comte Oscar rampe celui-ci a la platitude d’un courtisan mélancolique, celui-là la gaieté d’un complice machiavélique. Excellent dans Ménélas, Kopp est excellent encore dans Bobèche ; il a la majesté bête d’un monarque de féerie. C’est également un prince de féerie que le berger Hittemans avec son sourire tendrement niais et ses yeux en boules de loto pâmées, on dirait d’un bonhomme en sucre en attitude derrière la vitrine d’un confiseur. La bergère de Saphir manque de grâce, et puis où donc mademoiselle Vernet, qui a appris à jouer du violon, a-t-elle appris à chanter ? Aline Duval donne du relief à son petit rôle.

B. JOUVIN.

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