Si vous voulez bien nous le permettre, nous allons vous parler de la deuxième représentation de la Diva.
Les jours se suivent et les... représentations ne se ressemblent pas, fort heureusement pour MM. Meilhac et Halévy. Avant-hier quelques marques d’improbation, hier des applaudissements.
Le pourquoi, nous ne saurions le dire, je constate seulement un fait.
Dire que la Diva sera un grand succès, assurément non, mais nous pouvons assurer à M. Noriac une quarantaine de représentations.
Les artistes étaient plus à l’aise, mademoiselle Schneider surtout, qui, à la première, était un peu troublée, avait retrouvé tous ses moyens de séduction.
Allons, Offenbach est bien toujours Offenbach il n’a pas dit son dernier mot.
Un détail : la blonde et toute gracieuse mademoiselle Raymonde, dont on avait trouvé les jambes un peu fortes à la première, les a... diminuées.
Gustave Lafargue.
