1855

Correspondance

Dimanche 19 août 1855
(…) Nous ne connaissons M. Rémy que de nom, mais nous n’hésitons pas à répondre à l’appel qui nous est adressé. Un journal doit éviter de se transformer en succursale de bureau de bienfaisance, et s’il n’avait fallu que quelques pièces de vingt francs, nous n’aurions pas publié la lettre de M. Bernard. Mais, on le voit, il s’agit d’une somme assez importante, et comme le dit notre correspondant, ce serait un crime de garder le silence quand un écrivain honorable se trouve dans une (...)

Échos de Paris

Dimanche 19 août 1855
Mardi soir, à minuit, au restaurant de la Terrasse Jouffrny, Offenbach réunissait dans une fête de famille le personnel au complet de son théâtre et quelques amitiés artives qui ont contribué ou se sont intéressés à son succès : MM. Duponchel, Geniol, Jules Moinaux, Nadar, etc. Le cœur présidait à cette cène artistique, mais pourtant sans nuire à l’estomac les fourchettes ont joué jusqu’à deux heures du matin, ce qui est le plus grand éloge qu’on puisse faire d’une maison, qui, par sa (...)

Échos de Paris

Dimanche 9 septembre 1855
Dimanche dernier, à Etretat, Jacques Offenbach a donné une matinée musicale au profit des pauvres familles de pêcheurs. C’est de sa part une action doublement méritoire, puisqu’il lui a fallu y consacrer une partie d’un temps très précieux et des occupations qu’absorbe nécessairement la direction des Bouffes Parisiens. Déjà, la saison dernière, le musicien avait eu l’initiative d’une bonne œuvre qui avait soulagé bien des misères à Etretat.
Pour le concert de cette année, l’excellent (...)
[Œuvre instrumentale]

Échos de Paris

Dimanche 23 septembre 1855
Bien que nous n’aimions pas beaucoup le genre de la pantomime, la loyauté nous oblige à vous faire part du succès de Polichinelle dans le monde, aux Bouffes-Parisiens. La pièce a réussi, elle est gaie, et le régisseur a jeté au public le nom de M. Willam Busnach.
On a applaudi une scène de pendaison et de lecture de journal, par Polichinelle. Laplace, travesti en douairière est fort amusant. Derruder a fait de Polichinelle une spécialité originale. Mademoiselle Rosa Price danse avec (...)

Échos de Paris

Dimanche 30 septembre 1855
La lettre suivante vient d’être adressée par M. Jacques Offenbach à MM. les Sociétaires de la Comédie-Française.
Paris, le 26 septembre 1855.
A Messieurs les Sociétaires de la Comédie-Française.
Messieurs,
La direction des Bouffes-Parisiens absorbe tout mon temps et ne me permet plus de consacrer à la musique du Théâtre-Français les soins que vous avez le droit d’attendre et d’exiger de moi.
Je me vois donc forcé de résigner mes fonctions de chef d’orchestre.
Ce n’est pas sans (...)

Chronique musicale

Dimanche 7 octobre 1855
Réouverture du Théâtre-Italien. – Verdi retiré sous sa tente. – Le Triumvirat Bottesini – Salvi – Fiorentini. – M. Calzado. – Mosè et le Moïse Français. – M. Angelini. – M. Carrion. – M. Everardi. –Madame Fiorentini. – Bouffes-Parisiens. 1re représentation de Madame Papillon, paroles de M. Jules Servières, musique de M. Jacques Offenbach. – Pradeau.
(…) Je ne suis pas de ceux qui disent : « C’est absurde ! c’est une bouffonnerie ! » Mais l’absurde, c’est la gaité et toute la comédie de (...)
Les Deux Aveugles Madame Papillon

Échos de Paris

Dimanche 7 octobre 1855
Berthelier, qui doit sa réputation naissante à la bouffonnerie des Deux Aveugles, est engagé à l’Opéra-Comique, à partir de la fin de décembre, époque où expire son engagement aux Bouffes-Parisiens. Prévoyant que la retraite de cet excellent comique allait jeter quelque embarras dans le répertoire, M. Offenbach se rendit chez son grand confrère de l’Opéra-Comique pour le prier de vouloir bien ajourner à
quelques mois l’engagement de son nouveau pensionnaire. M. Perrin a accédé à cette (...)
Les Deux Aveugles

Correspondance

Dimanche 21 octobre 1855
Nous avons raconté, dans un de nos derniers numéros, comment un pauvre pêcheur d’Etretat, du nom d’Aimé, avait sauvé trois personnes qui se noyaient à quelques pas de la plage du Casino. Nous nous sommes adressé, pour avoir des détails circonstanciés à ce sujet, à M. Fauvel, maire du pays, en lui faisant part de notre intention d’ouvrir une souscription dans le Figaro en faveur d’Aimé, dont la position fâcheuse
est vraiment digne d’intérêt. Quant au baigneur Mathurin, il est à son aise, (...)

Souscription

Dimanche 28 octobre 1855
Souscription en faveur du baigneur Aimé, d’Etretat : M. Offenbach 20 fr. M. Azevedo 50 MM. les propriétaires du magasisin [1] du Louvre. 20 M. Léon Battu 5 M. Léo Lespès 10 M. Eugène Serph 2 M. Millaud 40 M. Charles Frossar 5 M. F. de Fecamp 5 M. Hector Crémieux 10 M. de Villemessant 20 Une maison de commerce 10 M. Chevalier Rodrigues 20 M. Massol 20 M. Sandrier 20 M. P. Léon 20 M. Dreifus 10 M. D. Léon 10 M. Gendron 5 M. J. Dockendorff 5 M. Aujard 20 M. Adelson (...)

Théâtre

Dimanche 28 octobre 1855
Les Bouffes-Parisiens au passage Choiseul. – Extension du privilége et anoblissement du genre. – Une Explication nécessaire. – Où vont les préférences du Public. – Le Théâtre Comte. – La Nouvelle Salle. – Le Jour de l’Ouverture – Détails. – Nouvelles. Première représentation du Duel de Benjamin.
Le ministre d’état a signé, cette semaine, le privilége des Bouffes-Parisiens, dont l’exploitation aura lieu dans la salle Comte, à partir de décembre prochain. Aux termes de ce nouveau (...)

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