Lundi 22 juillet 1867
Dès que M. Moutaubry sera rentré à l’Opéra-Comique, on reprendra les répétitions de Robinson Crusoé, l’ouvrage de MM. Cormon, Cremieux et Offenbach. ____
Le vice-roi d’Egypte a assisté vendredi à la représentation de la Grande-Duchesse.
C’était la troisième fois que le vice-roi venait voir mademoiselle Schneider et M. Dupuis dans cette pièce.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Robinson Crusoé
Mardi 23 juillet 1867
La Vie parisienne n’a pas dit sa dernière chanson au Palais-Royal.
On la joue encore avec de belles recettes.
* * *
Mlle Zulma Bouffar et M. Berthelier vont aller à Marseille jouer la Grande duchesse.
Berthelier jouera le rôle de Dupuis, et Zulma celui de Mlle Schneider.
___
Rarement les nombreux étrangers qui se trouvent à Ems n’ont eu occasion d’entendre dans une saison un aussi grand nombre d’excellents artistes, des spectacles et des concerts aussi variés que ceux qu’on (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein
La Vie parisienne
La Permission de dix heures
Mardi 23 juillet 1867
(...)
Mais le tonnerre de M. Veuillot n’est pas plus à craindre que le tonnerre de Jupiter, dont, pour parler la langue de l’Univers, Offenbach a débiné le truc dans la Belle-Hélène.
(...)
Albert Wolff.
La Belle Hélène
Mercredi 24 juillet 1867
Il est de notre devoir de publier sous ce titre NOUVELLES POLITIQUES DU DUCHÉ DE GEROLSTEIN
les renseignements suivants
Nous étions mal informés en annonçant que mademoiselle Tautin était autorisée à rester toujours en possession du rôle de la Grande Duchesse, dans le cas où, par suite de circonstances imprévues, elle serait appelée à remplacer mademoiselle Schneider une seule fois sur l’affiche.
Plusieurs obstacles s’opposent formellement à cette combinaison
1° L’excellente santé (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Jeudi 25 juillet 1867
MM.
(...)
Offenbach
(...)
La souscription est close.
Vendredi 26 juillet 1867
La Vie parisienne a vécu 265 jours !
En apprenant ce terme de son existence, Offenbach s’est écrié avec conviction :
– Ce n’est pas une mort naturelle !… c’est un suicide !…
Gageons qu’elle ressuscitera bientôt le dimanche !
Parmi ses interprètes mâles, Laasoucne seul a tenu bon des débuts à la fin.
Mais les dames ont, joué une partie de quatre coins que nous renonçons à rappeler.
Jules Prével.
La Vie parisienne
Samedi 27 juillet 1867
Les journaux ont trop peu parlé de la discussion qui s’est élevée au Corps législatif sur les subventions des théâtres.
(...) * * *
Enfin, rien n’aura manqué à la gloire et à la vogue de la Grande-Duchesse de Gerolstein.
Elle a eu les honneurs de la tribune, grâce à M. Eugène Pelletan.
Son ambassadeur assistait-il à la séance ?
Jules Prével.
Dimanche 28 juillet 1867
Puisqu’un nouvelliste aux abois s’occupe à découvrir, dans les cafés-concerts, des Schneider au rabais, c’est l’occasion de vous conter qu’en 1864, il s’en fallut de bien peu que le café-concert ne ravit au théâtre la vraie et la seule Schneider.
C’était au moment de la Belle Hélène. La blonde Hortense avait le spleen ; on vint la tenter, et si le tentateur n’eût pas reculé à l’heure décisive devant les prétentions légitimes de l’artiste, le sacrifice eût été consommé.
Et c’eût été (...)
La Belle Hélène
Lundi 29 juillet 1867
Tandis que Paris remet à neuf ses vieilles féeries, nous assistons ici aux premières représentations de deux pièces inédites d’Offenbach. Rome n’est plus dans Rome. La villégiature crée des capitales pour l’aristocratie, les arts et les artistes. Les souverains lassés des merveil___, fatigués de fêtes officielles, viennent se reposer ici du tumulte parisien et y retrouvent une partie de ce qui les attirait la-bas, en y joignant le paysage que vous connaissez et que les bras du Rhin et de (...)
La Chanson de Fortunio
Les Deux Aveugles
La Grande-Duchesse de Gérolstein
La Permission de dix heures
La Leçon de chant électromagnétique
Mardi 30 juillet 1867
Parlons, il en est temps, du traité que MM. Jacques Offenbach, Hector Crémieux et Etienne Tréfeu viennent de signer avec M. Gaspari, directeur des Menus-Plaisirs.
M. Gaspari a obtenu d’Offenbach une grande pièce pour la saison d’hiver !
Ce sera, à coup sûr, une bonne affaire pour les Menus-Plaisirs.
* * *
La négociation, – entamée dès le 6 juin dernier, et confiée alors à notre discrétion, – a été laborieuse.
Tout n’est terminé et définitif que depuis deux jours.
Il fallait, en (...)
Geneviève de Brabant