1867

Théâtres

Mardi 9 juillet 1867
Croiriez-vous que, la Belle-Hélène a fait des siennes en Hongrie, aux fêtes du couronnement, et à troublé le repos des rois !
Grandes discussions dans la presse allemande : un journal avait prétendu que cette irrévérencieuse parodie, traduite en langue magyare, avait été représentée sur le Théâtre-Royal.
Et les graves hellénistes et les gardiens sévères du décorum de s’indigner !
Après enquête, il a été reconnu que cette farce si gaiement coupable avait été jouée en
effet à Bude, (...)
La Belle Hélène

Théâtres

Mercredi 10 juillet 1867
S. M. le sultan a assisté, dimanche soir, au théâtre des Folies-Marigny, à la 287e représentation de Bu qui s’avance, et à la 248e de En classe, Mesdemoiselles !
Jules Prével.
La Belle Hélène

Théâtres

Jeudi 11 juillet 1867
Au moment de mettre sous presse, nous recevons la dépêche suivante :
« Ems.
 » Hier soir, Permission de dix heures. – Grand succès. – Opéra adorable. – Parterre de ducs, princes et souverains. » ___
Les Nouveautés font relâche pour répéter tout un spectacle nouveau :
Le Bouquet de jasmin, trois actes du directeur d’été ;
La Réconciliation, un acte, à propos de MM. F. Savard et J. Deschamps ;
La Belle Hélene dans son ménage, opérette ;
La Mangeuse de cailloux, un acte.
A (...)
La Belle Hélène La Permission de dix heures

Théâtres

Vendredi 12 juillet 1867
Hier soir, température d’été.
Voici le baromètre des recettes dans nos théâtres de genre :
Aux Variétés, 4,641 fr.
Au Vaudeville, 2,132 fr.
Au Gymnase, 1,309 fr.
Dans ces chiffres ne figure pas la petite recette, c’est-à-dire le total des places prises aux bureaux après neuf heures.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Hier – Aujourd’hui – Demain

Vendredi 12 juillet 1867
Un grand dîner a été donné, avant-hier au vice-roi d’Egypte par le prince de Galles. On remarquait parmi les personnages qui assistaient à cette réunion le duc de Cambridge, le prince Louis de Hesse, le prince de Teck, le prince Edouard de Saxe-Weimar, l’ambassadeur de France, l’ambassadeur de Turquie ; il n’y avait point d’autres ministres étrangers.
La musique des grenadiers de la garde a joué : Fra-Diavolo, d’Auber ; la Vie parisienne et la Belle-Hélène d’Offenbach.
Georges Maillard.
La Belle Hélène La Vie parisienne

Théâtres

Samedi 13 juillet 1867
Le Palais-Royal fait relâche ce soir à cause des obsèques de Lambert Thiboust. ___
(...)
Parlez-nous de Grenelle, on n’y va pas de main morte.
Au même public, dans la même soirée, M. Larochelle donne la Belle Hélène et les Idées de Madame Aubray.
Contraste philosophique, comparaison piquante :
Hélène et Jeannine, Calchas et Barantin, Pâris et Valmoreau, Ménélas et Camille !
Le demi-monde ancien et moderne !... ___
La Grande-Duchesse de Gérolstein en est à sa 39e (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène La Vie parisienne

Théâtres

Mardi 16 juillet 1867
Hier dimanche, le temps lourd et orageux n’a pas empêché la Belle Hélène de réaliser une recette de 3,590 francs.
(...)
Jules Prével.

Théâtres

Mercredi 17 juillet 1867
Aux Folies-Marigny, Bu qui s’avance réduit au tableau de la Conférence, n’aura plus que quelques représentations, et doit être remplacé, à partir de dimanche, par la reprise de Barbe-Bleue. ___
Il avait été question d’envoyer la troupe des Variétés jouer aux Menus-Plaisirs la Belle Hélène ; mais le succès de cette reprise comme spectacle des dimanches a empêché la réalisation de ce projet.
C’eût été pour M. Gaspari un coup de fortune, et sa position si difficile et si intéressante (...)
La Belle Hélène

Théâtres

Vendredi 19 juillet 1867
Au moment où la Vie parisienne consent à quitter l’affiche, après 260 représentations d’affilée, relevons, grosso modo, les résultats financiers de l’affaire.
La recette totale est évaluée à 1,040,000 fr., soit pour les auteurs – sans parler des primes qui ont pu être stipulées ni des droits de billets – environ 156,000 francs.
Et, pour les pauvres, le onzième de cette recette brute, c’est-à-dire 94,546 francs.
Ces chiffres peuvent être au-dessous, mais non au-dessus de la réalité. (...)
La Vie parisienne

Théâtres

Dimanche 21 juillet 1867
Hier, vendredi, à trois heures, le général en chef Couder-Boum télégraphiait à son quartier général des Variétés qu’une enflure au pied l’empêcherait de commander – le soir – l’armée valeureuse de la Grande-Duchesse.
On prévint donc à la hâta son brave lieutenant Christian.
Celui-ci a remplacé au pied-levé l’illustre Boum, avec l’entrain, l’aplomb et la précision d’un vieux routier.
* * *
Grenier achève en ce moment sa guérison aux Eaux-Bonnes.
* * *
Mesdemoiselles Tautin et (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène Un mari à la porte

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