1868

Notes de musique

Lundi 26 octobre 1868
Folies-Dramatiques. – Chilpéric, opéra-bouffe en trois actes de M. Hervé
ou
la Moitié d’une Répétition générale
(...)
Enfin, sans d’autre transition que la volonté de l’auteur, on retrouve Chilpéric vainqueur des Barbares et l’armée triomphante faisant son entrée sur un air emprunté au dernier moment à Offenbach, lequel ne s’est pas fait prier pour le prêter.
(...)
Eugène Tarbé.

Petites nouvelles

Vendredi 30 octobre 1868
Le théâtre des Variétés, qui fait en semaine le maximum des recettes avec la Périchole désire mettre au même niveau celles du dimanche.
Pour atteindre ce résultat, l’administration remonte avec un grand luxe de mise en scène un des plus beaux succès d’Offenbach, le Pont des Soupirs.
L’interprétation de cet ouvrage est confiée aux principaux artistes du théâtre.
Dimanche, 1er novembre, reprise du Pont des Soupirs.
Offenbach est de retour à Paris depuis deux jours.
X.
La Périchole Le Pont des Soupirs

Impression politiques

Samedi 31 octobre 1868
(...)
« Si la France, ayant remporté une victoire, franchissait le Rhin, et si le grand-duché de Posen s’insurgeait, le soulèvement gagnerait la Pologne. Dans ce cas, l’armée russe devrait se mettre en campagne pour rétablir l’ordre. Le mouvement national russe prendrait alors une extension rapide et énergique à partir du jour où l’aigle française entrerait brusquement en Allemagne, et réveillerait avec une nouvelle force les souvenirs du premier empire. »
Ceci se chante sur un air (…)
La Belle Hélène

Notes de musique

Mercredi 4 novembre 1868
Bouffes-Parisiens. – Concert Pasdeloup
Pour une œuvre qui fut applaudie, c’est une épreuve dangereuse que celle d’une d’une reprise. C’est même l’épreuve sérieuse et vraie de sa valeur.
En ce moment, et sans qu’on ait besoin de vanner, le bon grain se sépare de l’ivraie. Ce qui est vraiment joli et bon charme comme au premier jour. Ce qui est ordinaire et ne doit son succès qu’à la surprise et à l’engouement d’une heure laisse froid et comme étonné. Et alors on se dit : « Ce n’était que (…)
Jeanne qui pleure et Jean qui rit La Chanson de Fortunio

Coulisses et ateliers

Jeudi 12 novembre 1868
Au Caire, sept mille fellahs construisent une salle où l’on jouera la Grande-Duchesse, Barbe-Bleue et la Belle-Hélène. Quand le vice-roi en aura assez, il transformera son théâtre en Magasins réunis.
La transformation pourrait même être encore plus prompte si Mlle Schneider n’acceptait pas les cent mille francs qu’on lui offre.
On va reprendre aux Bouffes Vent du soir, de Gilles et Offenbach. – Désiré, Désiré, qu’as-tu fait de Léonce ?
On répète la Périchole au théâtre des Galeries à (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène Barbe-Bleue Vent-du-Soir La Périchole

Bruits de coulisses

Lundi 23 novembre 1868
Mlle Aimée, une chanteuse de café-concert qui nous revient d’Amérique avec des diamants à rendre jalouse Mlle D’Antigny, va prochainement débuter aux Variétés en compagnie de Mlle Zulma Bouffar, dans une opérette dont la musique est d’Offenbach, naturellement.
François Oswald.

Bruits de coulisses

Vendredi 27 novembre 1868
Les Brigands, d’Offenbach, ne seront décidément pas joués au théâtre des Variétés. Il est plus, que jamais question de monter cette pièce aux Bouffes.
La Normandie est parcourue en ce moment par une troupe lyrique et dramatique qui y obtient le plus grand succès.
Les journaux d’Evreux, d’Elbeuf et de Louviers ne tarissent pas en éloges sur les artistes qui la composent, et notamment sur Mme A. Colas, que nous avons tous applaudie dans Geneviève de Brabant, aux Menus-Plaisirs.
François (…)
Les Brigands La Périchole Geneviève de Brabant

Bruits de coulisses

Lundi 30 novembre 1868
On sait que la mère de Mlle Schneider est gravement malade et que cette artiste a néanmoins dû continuer à jouer son rôle dans la Périchole.
Un correspondant indigné m’adresse une lettre de quatre pages dans laquelle il s’étonne que pas un des spectateurs ne se soit levé pour dire à Mlle Schneider :
« Allez, Mademoiselle, recevoir le dernier soupir de votre mère, nous reviendrons une autre fois ! »
D’abord, le monsieur qui se serait permis de troubler ainsi le spectacle en apostrophant (…)
La Périchole Le 66

Bruits de coulisses

Lundi 7 décembre 1868
La pièce dans laquelle Mlle Schneider doit débuter passage Choiseul et dont la musique est d’Offenbach, sera intitulée : la Diva.
François Oswald.
La Diva

Album du Gaulois

Samedi 12 décembre 1868
À nos lecteurs
Tout marquis veut avoir des pages, a dit le sage La Fontaine, le poëte favori des philosophes et des bonnes d’enfants. Il est aussi vrai de dire : Tout journal veut avoir sa prime.
(...)
Sur la grève... Offenbach.
(...)
Edmond Tarbé.
[Airs lyriques]

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