1875

Échos de Paris

Mardi 17 août 1875
(…) Courrier d’Étretat
(…)
Le chalet d’Offenbach, au contraire, a une physionomie toute joyeuse dans sa verdure, et rien qu’en écoutant de la route les sautillants refrains qui l’animent, on devinerait le nom du propriétaire !
(…)
Le Masque de fer.

Courrier des théâtres

Samedi 21 août 1875
Aujourd’hui comparaîtra devant le tribunal de commerce un directeur de théâtre assigné par une grande étoile de l’opérette.
Le directeur se nomme…
Laissez-moi, avant de vous faire connaître son nom, vous raconter une petite histoire qu’on se disait tout bas hier, soir sur le boulevard, de la rue Vivienne à la rue Montmartre.
Après la lecture du livret et de la musique de la Boulangère a des écus, Mlle Schneider fut trouver M. Bertrand et lui dit :
– Mon cher directeur, je ne veux (...)
La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Dimanche 22 août 1875
Mlle Schneider nous adresse la lettre suivante :
Ce 21 août 1875.
Mon cher monsieur Lafargue,
En ouvrant mon Figaro, ce matin, j’y lis une petite histoire me concernant. Je ne veux pas ennuyer ni distraire le public de mes dissentiments, je tiens seulement à vous déclarer d’une manière formelle que, d’un bout à l’autre, vous avez été induit en erreur, et que le seul point exact de votre article est que j’ai dû assigner mon directeur devant le tribunal auquel je laisse le soin (...)
Le Voyage dans la lune La boulangère a des écus

La comédie parisienne

Lundi 23 août 1875
Qui contient la liste exacte et complète des exigences de Mlle Schneider.
Quels n’ont pas été le désespoir et la déception de tous les Parisiens, en apprenant par les journaux d’hier que Mlle Schneider refusait de jouer le rôle de la Boulangère aux écus dans la nouvelle opérette de MM. Offenbach, Meilhac et Halévy !
Mlle Schneider rendant un rôle ! C’est là un événement auprès duquel l’Herzégovine n’est que de la petite bière ! Pourquoi l’a-t-elle rendu ? A-t-elle eu tort de le rendre (...)
La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Mardi 24 août 1875
M. H. Hostein donne sur le théâtre à Jersey quelques détails très intéressants :
Sur les murailles, des affiches attirent sympathiquement nos regards : la Fille de Madame Angot, les Prés Saint-Gervais, la Vie Parisienne. Chaque représentation est placée sous le patronage de quelque personnage local qui a daigné promettre l’honneur de sa présence, et dont le nom figure en vedette sur l’affiche.
La semaine dernière, la Vie Parisienne était annoncée sous le patronage de « Messieurs les (...)
La Vie parisienne

Courrier des théâtres

Mercredi 25 août 1875
Mlle Paola Marié tient à faire parler d’elle dans le Midi. Notre correspondant de Bayonne nous écrit ce qui suit :
Il n’y a pas bien longtemps, le Figaro entretenait ses lecteurs des excentricites commises à Bordeaux par Mlle Paola Marié : voici qui donnera de nouveau une idée du sans-gêne avec lequel cette artiste traite son public provincial. Samedi dernier, au premier acte de la Belle-Hélène, soit qu’elle n’ait pas appris son rôle, soit que la mémoire lui fît momentanément défaut ; (...)
La Belle Hélène

Courrier des théâtres

Jeudi 26 août 1875
Vous savez qu’en Amérique comme en Angleterre les théâtres sont fermés le dimanche, mais les directeurs américains ne s’embarrassent pas pour si peu, et, d’après un programme que nous avons sous les yeux,
voici comment ils éludent la loi : TERRACE GARDEN THEATRE Ce soir Dimanche CONCERT SACRÉ La Grande-Duchesse En quatre actes, par Meilhac et Halévy, musique d’Offenbach.
Gustave Lafargue.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Courrier des théâtres

Vendredi 27 août 1875
Pendant que j’étais au bord de la mer, à une cigarette de Granville, dans un petit village dont Saint-Pair est le nom, j’ai lu dans le Figaro que les baigneurs de Villers se plaignaient de ne pas recevoir – le dimanche – les lettres et les journaux de Paris.
La toute modeste, mais charmante station balnéaire où je viens de passer dix jours, possède la moitié du bonheur dont les baigneurs de Villers étaient privés avant que M. Le Libon eût fait droit à la réclamation du Figaro. A (...)
Le Château à Toto

Courrier des théâtres

Dimanche 29 août 1875
Mme Théo vient de signer, pour trois ans, un engagement aux Bouffes-Parisiens.
Appointements : 1,500 francs par mois.
Et des feux !… * * *
Les Bouffes-Parisiens rouvriront mercredi prochain, 1er septembre.
On donnera la Jolie parfumeuse pour la rentrée de Mme Théo et de M. Daubray.
Dans cette pièce débutera Mlle Zélie Weill, une jeune chanteuse de l’Eldorado, engagée par M. Comte depuis deux années, qu’elle a consacrées à l’étude de l’opérette.
Le rôle de Poirot sera rempli par (...)
La Jolie Parfumeuse La Créole Moucheron

Courrier des théâtres

Mardi 31 août 1875
Christian quitte les Variétés.
Il est engagé à la Gaîté pour trois ans aux conditions suivantes :
1,000 francs par mois (deux mois de congé, juillet et août, non payés)
70 francs de feux ;
50 francs par répétition ;
Son nom en vedette ;
Le droit de ne doubler aucun rôle.
Il y avait vingt-et-un ans que Christian appartenait au théâtre des Variétés. ___
Nous parlions avant-hier de l’engagement de Mme Théo, aux Bouffes, et nous disions qu’elle avait 1,500 francs par mois et (...)

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