1877

Causeries d’un ancien directeur

Lundi 19 février 1877
Je suis retourné à la Foire Saint-Laurent, du théâtre des Folies-Dramatiques. Je me proposais, pour ces Causeries, de relever quelques petites erreurs historico-théâtrales. Rectifions, me disais-je ; complétons-nous les uns par les autres, et puisse le public trouver à cela quelque enseignement et quelque distraction.
Dans l’opérette des Folies-Dramatiques, il est question du vieux Rousseau et de la Malaga.
Mais ni l’un ni l’autre ne parurent jamais à la foire Saint-Laurent des moines (...)
La Foire Saint-Laurent

Courrier des théâtres

Lundi 19 février 1877
La belle journée d’hier a fait quelque tort aux matinées. (…) * * *
Après dîner, c’est une autre fête. Nous voici aux Italiens, ou le père du jeune directeur du théâtre-Lyrique donne sa représentation de
retraite. (…)
C’est à minuit que commencent les Deux Aveugles, joués par Capoul, Christian et Laferrière. Qui n’a pas assisté à l’entrée de Capoul sous les haillons et l’ignoble figure de Giraffier ne peut se figurer le cri d’horreur qui s’est échappé des lèvres de toutes
les femmes (...)
Les Deux Aveugles

[Non titré]

Lundi 19 février 1877
Théâtre des Folies-Dramatiques
La Foire Saint-Laurent
Grand succès, Interprété par Mmes Girard, Vanghel, Geoffroy, et MM. Milher, Luco, Max Simon, etc., etc.
En vente, la partition, Chant et Piano, Danses.
La Foire Saint-Laurent

Courrier des théâtres

Jeudi 22 février 1877
On commence à dire que Mme Judic pourrait bien ne pas aller en Russie cette année. La bohémienne du Docteur Ox aurait résilié le traité qui la forçait à se rendre à Pétersbourg pour les premiers jours d’avril : les bruits de guerre en Russie seraient la seule cause de la rupture du traité. Du reste, le présent traité n’aurait été résilié qu’à condition qu’il serait reporté à l’année prochaine.
Mme Judic resterait donc aux Variétés jusqu’à la fermeture du théâtre, et il se pourrait que (...)
La Périchole Le Docteur Ox

Échos de Paris – À travers Paris

Jeudi 22 février 1877
Nous avons appris il y a quelques jours à nos lecteurs que M. J. Offenbach allait intenter un procès en diffamation au journal Le Siècle.
Résumons le débat :
Le Siècle a prétendu en termes plus ou moins blessants que M. Offenbach revenant de New-York à Paris avait, à la table du paquebot, tenu des propos injurieux pour la France. Il ajoutait qu’un sénateur français présent à la discussion, avait été obligé d’intervenir et de le rappeler rudement au respect du ruban qu’il portait et des (...)
[Récit : Notes d’un musicien en voyage] La Grande-Duchesse de Gérolstein

[Non titré]

Vendredi 23 février 1877
Théâtre des Folies-Dramatiques
La Foire Saint-Laurent
Grand succès, interprété par Mmes Girard, Vanghel, Geoffroy, et MM. Milher, Luco, Max Simon, etc., etc.
En vente, la partition, Chant et Piano, Danses.
La Foire Saint-Laurent

Échos de Paris – À travers Paris

Vendredi 23 février 1877
Depuis l’incident soulevé par le Siècle, M. Offenbach a reçu de nombreuses lettres qui démentent de la façon la plus formelle l’odieuse accusation portée par cette feuille.
Nous prenons entre autres celle que M. Betsellère, commissaire du Canada, pendant la traversée à bord de ce paquebot, vient d’adresser spontanément à M. Offenbach :
Monsieur,
Le journal le Havre relate dans son numéro d’aujourd’hui, et d’après le Siècle, un récit plus ou moins exact, relatif à une altercation que (...)
[Récit : Notes d’un musicien en voyage]

Courrier des théâtres

Samedi 24 février 1877
Le roi de Hanovre assistait hier soir à la représentation du Docteur Ox. Sa Majesté et sa suite occupaient les deux avant-scènes de droite.
Jules Prével.

Échos de Paris – À travers Paris

Samedi 24 février 1877
Fin de l’incident Arbel-Offenbach.
Hier, le Siècle a publié une dernière lettre par laquelle M. Arbel déclare que M. Offenbach a parlé des républicains et de la République sur un ton blessant et injurieux. Des fameuses insultes envers la France, il n’en est plus question, et c’était le seul point intéressant du débat.
Qu’Offenbach ne soit pas républicain, il en a bien le droit, mais qu’il ait mal parlé de la France, voilà ce dont nous le savions absolument incapable, même avant les (...)
[Récit : Notes d’un musicien en voyage]

Échos de Paris – À travers Paris

Lundi 26 février 1877
Fin finale de l’incident Offenbach-Arbel ; on se rappelle que ce dernier n’a plus réclamé pour la France insultée, mais pour la République, ce qui change complètement la question.
Hier, M. Offenbach a écrit au rédacteur du Siècle une lettre dont voici la fin :
Je pense, monsieur, vous avoir convaincu ; s’il en était autrement, je proposerais à M. Arbel de désigner en commun un tribunal d’honneur qui interrogerait les témoins anonymes, écouterait les miens, et déciderait s’il est vrai (...)
[Récit : Notes d’un musicien en voyage]

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