1867

Théâtres

Mercredi 8 mai 1867
Un accident est arrivé dimanche soir à madame Thierret, l’excellente duègne du Palais-Royal.
Comme elle descendait de voiture, le cheval, mal maintenu par le cocher, a repris sa course, et la pauvre femme qui touchait à peine terre a eu les pieds meurtris par la roue.
Elle a donc dû suspendre son service et céder son rôle de la Vie parisienne à sa camarade madame Delille.
Jules Valentin.
La Vie parisienne

La distribution des prix aux jeux floraux

Mercredi 8 mai 1867
Savez-vous, ô Parisiens, ce que l’on fait à Toulouse pendant que vous êtes dévorés par la fièvre de l’Exposition industrielle ?
Quarante immortels aussi jeunes que M. Viennet, la tête ornée de bonnets de coton noir, le front ceint de lauriers, distribuent des fleurs à d’heureux troubadours.
(...)
Quelques minutes après, une musique militaire jouant Orphée aux enfers, d’Offenbach, s’est fait entendre sous les fenêtres du Capitole. C’était le retour d’une députation de l’Académie qui (...)
Orphée aux Enfers

Théâtres

Jeudi 9 mai 1867
Le théâtre des Menus-Plaisirs donne ce soir la première représentation de Un tas de bêtises, fantaisie parisienne en trois actes et dix tableaux, de MM. Tréfeu et Jaime fils.
Jules Valentin.
La Vie parisienne

Théâtres

Vendredi 10 mai 1867
C’est hier soir, après dix relâches, que le théâtre des Menus-Plaisirs a donné la première représentation d’Un tas de bêtises, revue fantaisiste en cinq actes et dix tableaux, de MM. Jaime fils et Etienne Tréfeu.
(...)
Nous voici à l’apothéose, au dénouement.
Directeur et commanditaires sont toujours aussi perplexes. Ils s’en rapportent à la presse.
Elle vient et conclut, sur l’air du rondeau de la Vie parisienne.
Nul doute que sa conclusion ne soit très éloquente et très (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Vie parisienne

Théâtres

Samedi 11 mai 1867
L’Europe nous apporte une bien singulière nouvelle :
La censure, à Vienne, s’oppose à la représentation de la Grande duchesse de Gérolslein. Elle voit dans cette pièce « une satire par trop sanglante de... l’armée autrichienne. »
Décidément, c’est encore le peuple français qui est le plus spirituel de la terre.
Jules Valentin.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Mardi 14 mai 1867
Les vingt-cinq premières représentations de la Grande Duchesse de Gérolstein ont produit, au théâtre des Variétés, la somme de 110,483 fr., soit une moyenne de plus de 4,400 fr. par représentation.
On nous communique à cet égard trois chiffres assez curieux comme comparaison :
Les vingt-cinq premières représentations de la Belle Hélène avaient produit 97,224 fr. ; les vingt-cinq premières de Barbe-Bleue 97,558 fr. ; les vingt-cinq premières de la Vie parisienne 102,497 fr. Il y a donc (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène Barbe-Bleue La Vie parisienne

Théâtres

Mercredi 15 mai 1867
S. A. R. le prince de Galles assistait hier soir la représentation de la Grande Duchesse. Le prince occupait une simple loge de balcon, à gauche, n° 18.
Ce qui est plus curieux, c’est que le fils de la reine d’Angleterre avait fait louer, dans la journée, cette loge à l’Agence des théâtres, le bureau de location du théâtre n’en ayant plus une seule de disponible.
Le même soir, au même théâtre, on remarquait dans l’auditoire madame de Gallifet et madame la duchesse de Manchester. ___ (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Vie parisienne

Théâtres

Jeudi 16 mai 1867
Nous avons reçu hier la dépêche suivante :
« Via Suisse Paris de Wien 578 19 14 7 40 M – Villemessant, 5, Coq-Héron, Paris. – Première Grande duchesse triomphale. – Offenbach rappelé, acclamé. – Conduisait. Sabre du père exalté. – Foule enthousiaste. – Silas. » * * *
De son côté, mademoiselle Schneider a reçu hier cette autre dépêche qui confirme la précédente :
« Immense succès de la Grande Duchesse. Offenbach est dans une joie... dans une joie... dans une joie... Hortense Schneider (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Vendredi 17 mai 1867
(...)
Le premier acte de Robinson Crusoé d’Offenbach a déjà été répété en scène et l’impression des artistes est excellente.
On nous parle d’une romance chantée par mademoiselle Cico, qui est un véritable bijou et qui trouvera sans doute sa place dans le Figaro ou le Paris-Magazine.
On attend, pour entamer le deuxième acte, le retour du maëstro, qui doit être à Paris demain, la tête, couverte de ses lauriers allemands.
(...) ___
On est dans un drôle d’embarras aux Variétés. (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein Robinson Crusoé

Théâtres

Dimanche 19 mai 1867
Le camp de Châlons a fait sa réouverture. Le moment est donc propice pour donner à nos lecteurs quelques détails sur le théâtre du camp dont les représentations vont immédiatement commencer.
Voici :
Tous les ans, l’Empereur accorde à M. Dupontavisse, directeur de ce théâtre, une subvention sur sa cassette particulière, afin que le spectacle soit gratuit pour toute l’armée, depuis le maréchal jusqu’au simple soldat.
On joue tous les jours, excepté le dimanche.
Chaque soir, il vient (...)
Les Deux Aveugles La Belle Hélène

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