1867

Théâtres

Mercredi 24 avril 1867
A l’occasion de l’anniversaire du jour de la naissance de S. M. la reine de Prusse, on a représenté, à la cour de Berlin, la Chanson de Fortunio.
Les rôles étaient tenus par les principaux artistes de l’Allemagne.
Mademoiselle Artot jouait le petit clerc ; mademoiselle Harris, Valentin ; mademoiselle Lucca, madame Fortunio.
Le rôle comique de Fortunio était confié à M. Salomon. Enfin, les quatre clercs étaient représentés par les quatre premières cantatrices de l’Opéra de Berlin. (...)
La Chanson de Fortunio

Théâtres

Jeudi 25 avril 1867
Pour parer à toute éventualité, la Grande Duchesse de Gérolstein va se répéter en double aux Variétés.
Le rôle de Dupuis (Fritz) est étudié par Gerpré.
Celui de Couder (le général Boum), par Christian.
Celui de Kopp (le baron Puck), par Blondelet.
Celui de Grenier (le prince Paul), par Aurèle.
Celui de mademoiselle Garait (Wanda), par mademoiselle Renault.
Rien n’est décidé encore pour le personnage de la Grande Duchesse, jouée par mademoiselle Schneider. * * *
MM. Henri (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Petits événements

Jeudi 25 avril 1867
Le général Fleury et madame Fleury donnaient hier leur grand bal d’enfants. C’était la plus jolie réunion de jeunes mères, de beaux et jeunes enfants aux grosses joues toutes fraîches, habillés des costumes les plus variées et les plus charmants. Beaucoup étaient en brillants uniformes.
On a dansé pendant deux heures, puis les danses ont cessé pour écouter la comédie.
Berthelier et mademoiselle Zulma Bouffar ont joué l’opérette d’Offenbach : Litchen et Fritchen avec beaucoup d’entrain. (...)
Lischen et Fritzchen

Théâtres

Samedi 27 avril 1867
M. Couder, le général Boum, vient de renouveler pour six ans son engagement aux Variétés.
Son engagement avait encore quatre années à courir, mais il était résiliable à la volonté du directeur.
M. Cogniard a déchiré le vieux contrat et lui en a fait signer, pour six ans, un nouveau qui ne peut pas être résilié. * * *
C’est mademoiselle Tautin qui apprend le rôle de la grande duchesse, pour remplacer mademoiselle Schneider, si elle tombait malade.
Jules Valentin.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Dimanche 28 avril 1867
Un accident pénible a attristé et interrompu hier soir la représentation de la Grande Duchesse, au théâtre des Variétés.
M. Grenier, qui joue le rôle du prince Paul, a fait une chute au second acte. Il est tombé sur le genou et ne s’est pas relevé.
– J’ai la jambe cassée ! a-t-il dit.
Tout le monde crut à une cascade.
Le public sourit et les acteurs ne prirent pas la chose au sérieux. On croyait que Grenier plaisantait.
– J’ai la jambe cassée, répéta-t-il.
Ce n’était que trop (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein Les Bavards (Bavard et Bavarde)

Théâtres

Lundi 29 avril 1867
Hier matin, M. Cogniard a adressé à madame Grenier, mère de l’excellent artiste qui s’est cassé la jambe, une lettre de condoléance extrêmement émue et sympathique, à laquelle était joint un billet de 500 francs.
Voici cette lettre que notre indiscrétion habituelle nous a permis de lire par dessus l’épaule du malade :
Madame,
Vous êtes mère et garde-malade ; notre blessé aura tous les soins désirables, mais les malades (les princes malades surtout) ont des fantaisies ruineuses : (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Gazette de Paris

Mardi 30 avril 1867
(...)
C’était un spectacle attristant comme les représentations de cette dégommée de la tragédie, mademoiselle Cornélie, une comédienne de talent qui s’en va débiter dans les cafés-concerts les tirades les plus connues du répertoire classique. Dans la soirée d’hier, elle est venue dire aux Variétés les imprécations de Camille, et en cette circonstance, ainsi qu’on le verra plus loin, Offenbach a rendu à la tragédie un de ces services qu’on n’oublie jamais.
L’artiste chargé de donner la (...)
La Belle Hélène

Théâtres

Mercredi 1er mai 1867
A quoi nous expose l’Exposition !… à un déluge d’à-propos plus ou moins réussis.
Celui de M. de Jallais, joué dimanche soir au Théâtre-Déjazet, a du moins le mérite d’être court.
Il est assez gai et s’est inspiré de la Vie Parisienne : c’est un coquin de neveu qui mystifie son oncle, aidé par des amis des deux sexes, et lui fait voir l’envers des choses.
Le succès a été pour Oscar, l’oncle Pantruchon, Daubray, son neveu Alcibiade, très réjouissant en sauvage ; mesdames Lemonnier et (...)
La Vie parisienne

Théâtres

Jeudi 2 mai 1867
C’est le docteur Laborie qui soigne M. Grenier.
L’accident survenu à cet excellent artiste, sans présenter de gravité, nécessitera un traitement assez long.
La fracture de la rotule droite a été produite par un effort musculaire.
Cette lésion laisse, après sa guérison, une faiblesse du membre qui se prolonge pendant plusieurs mois.
Du reste, M. Grenier semble fatalement prédisposé à ce genre d’accident, car il y a dix ans à peu près, à l’Odéon, il a éprouvé à l’autre jambe, la (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Mardi 7 mai 1867
Le costume du fameux général Boum, que Couder porte si gaillardement dans la Grande duchesse, a été dessiné par Draner, qui nous avait donné l’amiral suisse que vous savez.
Jules Valentin.
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Vie parisienne

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