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Petit courrier des théâtres

Le Figaro – Mercredi 13 janvier 1869

Offenbach vient de vendre 20,000 fr. à l’éditeur Heu sa future partition de Vert-Vert.

Je dis future, car il n’y a encore que le premier acte d’écrit.

Mais Offenbach va se retirer à... Versailles, parole d’honneur ! pour terminer cette partition et celle de la Diva.

Les Bouffes-Parisiens annoncent pour samedi irrévocablement leur nouveau spectacle : Première représentation de l’Ecossais de Chatou, grande bouffonnerie musicale de MM. Jaime et Gilles, musique de Léo Delibes.

Première représentation de Gandolfo, opérette de MM. Chivot et Duru, musique de Lecoq.

Madeleine, de MM. Vanloo et Leterrier, musique de H. Potier.

On finira par Tulipatan, musique d’Offenbach.

Soit quatre pièces de quatre compositeurs différents : Offenbach, Léo Delibes, Lecoq, H. Potier.

On ne dira pas cette fois qu’Offenbach tient l’affiche à lui tout seul.

(...)

Mademoiselle Schneider ne jouera plus la Grande-Duchesse que trois fois ; samedi 16 aura lieu la dernière représentation.

Le lendemain dimanche 17, représentation extraordinaire au bénéfice d’un artiste, avec le concours des théâtres de l’Opéra, de l’Opéra-Comique, du Gymnase, du Palais-Royal, du Vaudeville et des Bouffes parisiens.

Mademoiselle Schneider jouera pour la dernière fois dans cette représentation la Belle Hélène ; MM. Dupuis, Grenier et Kopp, joueront aussi exceptionnellement les rôles de Pâris, Calchas et Ménélas qu’ils ont créés.

Nous donnerons demain le détail complet de cette représentation, qui promet d’être vraiment extraordinaire.

Jules Prével.

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