1875

Courrier des théâtres

Jeudi 8 avril 1875
Ce soir :
(…) Aux Variétés, reprise de la Vie parisienne, avec les nouveaux interprètes dont nous avons parlé – à l’exception, pourtant de Mlle Montaland, qui, indisposée, rend le rôle de Métella à Mlle Julia-Georges. (…)
Jules Prével.
La Vie parisienne

La Soirée théâtrale

Vendredi 9 avril 1875
(...)
Aux Variétés,on reprenait la Vie parisienne. En écoutant la pimpante musique d’Offenbach et les folles cascades de Meilhac et Halévy, une idée bizarre m’a traversé l’esprit.
– Cette opérette, me disais-je, est certainement l’une des plus franchement bouffonnes, qu’il y ait au théâtre, et pourtant, si les auteurs, l’avaient voulu, ils auraient pu très facilement en faire un mélodrame pour l’Ambigu. Meilhac, qui n’aime pas la musique, et qui le dit volontiers, aurait eu là une (...)
La Vie parisienne

La Soirée Théâtrale

Lundi 12 avril 1875
(…) Aux Variétés, on reprenait la Vie parisienne. En écoutant la pimpante musique d’Offenbach et les folles cascades de Meilhac et Halévy, une idée bizarre m’a traversé l’esprit.
– Cette opérette, me disais-je, est certainement l’une des plus franchement bouffonnes qu’il y ait au théâtre, et pourtant, si les auteurs l’avaient voulu, ils auraient pu très facilement en faire un mélodrame pour l’Ambigu. Meilhac, qui n’aime pas la musique, et qui le dit volontiers, aurait eu là une (...)
La Vie parisienne

Courrier des théâtres

Lundi 12 avril 1875
Avant-hier soir, à la Gaîté, Thérésa a manqué son entrée quand elle apparaît en sorcière.
Soit qu’elle n’eut pas changé de costume aussi rapidement que d’habitude, soit qu’elle se fût attardée à causer dans sa loge, il arriva qu’elle ne répondit pas à l’appel de Christian, quand, du pied droit, il pressa le ressort au grincement duquel Thérésa se montre tout à coup au sommet d’une cheminée.
Christian, qui est quelque peu habitué à ces inexactitudes ne perdit pas la boule. Après avoir (...)
Geneviève de Brabant

Courrier des théâtres

Mardi 13 avril 1875
Le théâtre des Folies-Framatiques vient de s’attacher, pour deux années, Mme Matz-Ferrare, le fluet Drogan de Geneviève de Brabant.
Mme Matz-Ferrare entre aux Folies-Dramatiques pour y créer trois rôles ; ses émoluments seront de 18,000 francs par an.
Gustave Lafargue.
Geneviève de Brabant

La Soirée Théâtrale

Mercredi 14 avril 1875
Il y a peu de théâtres à Paris qui fassent d’aussi brillantes affaires que les Folies-Bergère. (…)
Un succès aux Folies-Bergère équivant pour un artiste en sauts périlleux à un succès à l’Opéra pour le chanteur ou la chanteuse. Aussi tous les jours et de toutes les parties de l’Europe, l’administration des Folies-Bergère reçoit-elle les offres les plus extraordinaires.
La dernière – qu’on est sur le point d’accepter – est celle d’un double quatuor vocal uniquement composé de chats. Des (...)
Orphée aux Enfers

Courrier des théâtres

Mercredi 14 avril 1875
(…) La plainte du jeune volontaire est fort juste. Nous ne comprenons pas que les ouvreuses puissent sous le couverts des « petits profits » harceler les gens, qui n’ont rien, a déposer au vestiaire. Elles ne sont pas là, elles ne doivent être là que pour les spectateurs qui réclament leurs services. Vouloir aussi rançonner les « pauvres jeunes soldats » comme disait Dupuis dans la Grande Duchesse, c’est pousser trop loin l’amour de la pièce de deux sous. (…)
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Courrier des théâtres

Vendredi 16 avril 1875
Un accident est arrivé jeudi soir à la Gaîté, pendant la représentation de Geneviève de Brabant.
Le vélocipédiste qui figure dans le défilé des différents moyens de locomotion, ayant mal calculé son élan, est venu heurter violemment la boîte du souffleur, et le choc lui a fait perdre les étriers. Il a été lancé dans l’orchestre des musiciens, par-dessus la tête d’Armand Godin, qui conduisait à la place de Vizentini.
Plusieurs violons ont été brisés et plusieurs musiciens contusionnés. (...)
La Princesse de Trébizonde Geneviève de Brabant

La Soirée Théâtrale

Samedi 17 avril 1875
Il faut que « les vieux » en prennent leur parti, le théâtre, en ce moment appartient aux « jeunes » ! (…)
Aux Bouffes ? Madame l’Archiduc d’Albert Millaud, porté – je le veux bien – par la musique d’Offenbach, mais Offenbach a le privilège de ne pas vieillir. (…)
UN MONSIEUR DE L’ORCHESTRE.
Madame l’Archiduc

Courrier des théâtres

Dimanche 18 avril 1875
Les Bouffes annoncent pour mardi prochain la première représentation des Hannetons, revue du printemps en trois actes et cinq tableaux de MM. Grangé et Albert Millaud, musique d’Offenbach. Nous y verrons passer toute la troupe : (…) Peschard et Théo en Pitou et Grabuge, (…).
Jules Prével.
Geneviève de Brabant Les Hannetons (revue)

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