1866

Théâtres

Jeudi 8 mars 1866
(…)
C’est parce que je glorifie son passé et lui tiens compte de l’influence légitime qu’il a exercée sur nos chanteurs et sur nos compositeurs, qu’il me coûte, plus qu’à tout autre, de voir le Théâtre-Italien tomber en roture. Or, il ne faudrait pas plus de deux ou trois soirées aussi désastreuses que celle de Don Juan pour donner victorieusement raison contre moi à ses détracteurs les plus ignorants et les plus injustes ! Un théâtre où l’on peut applaudir Fraschini, Adelina Patti et (...)
Barbe-Bleue

Revue de Paris

Dimanche 11 mars 1866
Académie parisienne du Figaro Réception de M. Prévost-Paradol
(…)
Vous voulez savoir à quoi vous en tenir sur toutes choses et vous qui lisez dans le texte les imprécations de Calchas et les fureurs d’Electre, vous écoutez attentivement Bu qui s’avance et fredonnez les refrains d’Offenbach.
(…)
Marquis de Villemer.
La Belle Hélène

Revue de Paris

Dimanche 18 mars 1866
(…)
Quant à M. Baulez, – le ténor d’Avez-vous des bouteilles cassées ? il parait que M. Emile Ollivier n’est pour rien dans son affaire, et que c’est un honorable commerçant qui a été sa providence. Grâce à l’initiative de M. Martin, il est engagé dans les chœurs au théâtre des Variétés et fait sa partie dans Barbe-Bleue. Il travaille au Conservatoire et son avenir est assuré. Nous voilà tranquilles, c’est un brelan, et nous avons des ténors sur la planche.
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Marquis de Villemer.
Barbe-Bleue

Revue de Paris

Dimanche 15 avril 1866
(...)
Souvenons-nous encore, et ne quittons pas la Méditerranée. L’Albanie, les Iles, l’Acropole, les Sporades, la Corne-d’Or et le Bosphore splendide, Trébizonde, Smyrne avec ses bazars immenses et ses fraîches mosquées silencieuses, sa rue des Roses où les Parisiennes s’évanouissent ; la Fronde, le Scamandre d’où partaient les vaisseaux pour aborder aux champs thessaliens ; le mont Ida, célébré par Offenbach ; l’Olympe !
que mademoiselle Audouard a immortalisé.
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Marquis de (...)
La Belle Hélène

Revue de Paris

Dimanche 15 avril 1866
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Souvenons-nous encore, et ne quittons pas la Méditerranée. L’Albanie, les Iles, l’Acropole, les Sporades, la Corne-d’Or et le Bosphore splendide, Trébizonde, Smyrne avec ses bazars immenses et ses fraîches mosquées silencieuses, sa rue des Roses où les Parisiennes s’évanouissent ; la Fronde, le Scamandre d’où partaient les vaisseaux pour aborder aux champs thessaliens ; le mont Ida, célébré par Offenbach ; l’Olympe ! que mademoiselle Audouard a immortalisé.
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Marquis de Villemer.
La Belle Hélène

Échos de Paris

Jeudi 26 avril 1866
Et Horace de Lagardie, continuant la gageure, passe en revue la rédaction tout entière, en chantant à peu près comme Fortunio :
Vous allez voir que je vais dire Qui j’ose aimer, Et je saurai bien, sous l’Empire, Vous les nommer.
Jules Claretie.
La Chanson de Fortunio

Courrier des théâtres

Jeudi 10 mai 1866
M. Henri Meilhac a fait assez de jolis mots dans sa vie pour que nous en puissions rapporter un naïf.
Un de mes amis lui demandait l’autre jour s’il n’avait point travaillé à la Chanson de Fortunio.
– La pièce est charmante, ajoutait-il.
– Oui, répondit l’auteur du Petit-Fils de Mascarille, c’est pour cela qu’on a cru que j’en étais.
Jules Guinot.
La Chanson de Fortunio

Courrier des théâtres

Jeudi 24 mai 2866
On s’occupe, en ce moment, d’organiser à l’Opéra une représentation extraordinaire au bénéfice de la Caisse de secours de l’Association des auteurs dramatiques.
Le spectacle sera ainsi composé :
1° Le Supplice d’une femme, par les acteurs du Théâtre-Français ;
2° Le deuxième acte de Martha, avec mademoiselle Nillson (que M. Carvalho a gracieusement prêtée à M. Perrin, pour cette fois seulement) ;
3° Giselle, par tous les premiers sujets de l’Opéra ;
4° Enfin (Great attraction !) (...)
La Belle Hélène

Réponse de M. Courbet à Théodore de Banville

Dimanche 27 mai 1866
(…)
Sarcey le fuit… l’ignore – Ulbach !… Accepte donc mes – ouvertures… Schaun nous jouera des – ouvertures De Listz, Offenbach, Mé – hul, Bach.
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Échos de Paris

Dimanche 3 juin 1866
(…)
Si l’on venait à faire une exposition rétrospective des actrices qui pèsent plus de cent kilos, nous pourrions offrir des sujets aussi nombreux que bien choisis, et il est probable que l’Angleterre elle-même serait vaincue sur ce terrain plus facilement que sur celui de Longchamps.
(…)
Aux Variétés, nous aurions mademoiselle Schneider et mademoiselle Alphonsine.
Cette dernière artiste doit avoir pris des proportions formidables depuis que Barbe-Bleue tient l’affiche.
(…) (...)
Barbe-Bleue

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