1866

Hier – Aujourd’hui – Demain

Vendredi 7 décembre 1866
M. le marquis de Talhouët, député de la Sarthe, vient de donner en son château de Lude une fête magnifique, à laquelle était conviée toute l’aristocratie du département.
Le château de Lude est une fort belle construction du temps de François Ier, restaurée récemment avec beaucoup de goût et aménagée à merveille pour une fête de cette nature.
Dans la grande galerie on avait dressé un vrai théâtre avec une vraie rampe, un vrai rideau et de vrais décors, peints exprès par Ciceri.
Le (...)
Le Violoneux

Théâtres

Samedi 8 décembre 1866
La Vie parisienne, au Palais-Royal, obtient un succès fou. Les artistes sont en pleine possession de leurs rôles. Ils savent où sont les effets, et ils jouent avec un entrain merveilleux.
Mesdemoiselles Honorine et Montaland ont oublié l’émotion des premiers soirs. Elles disent les rondeaux de la Lettre, du Café-Anglais, des Italiens, en chanteuses consommées, avec toutes les nuances les plus délicates.
Les acteurs n’ont pas eu besoin d’ajouter beaucoup de mots de leur crû. Les auteurs (...)
La Vie parisienne

Théâtres

Dimanche 9 décembre 1866
Darcier est à Brest. Il y joue le Violoneux avec succès. On attend dans cette ville l’arrivée de mademoiselle Déjazet.
Jules Valentin.
Le Violoneux

Charles-Marie de Weber

Dimanche 9 décembre 1866
À propos de la reprise du Freyschütz
(...)
En musique je suis panthéiste j’adore tous les dieux, les faux et les vrais, Beethoven et Weber, Offenbach et Viltebichot ; j’ai la foi du charbonnier portée jusqu’à sa dernière limite.
(...)
Eugène Tarbé.

Paris au jour le jour

Lundi 10 décembre 1866
Post-Scriptum. – Le prince de Galles, qui n’a passé qu’un jour à Paris, est allé au Palais-Royal voir jouer la Vie parisienne.
La Vie parisienne

Paris au jour le jour

Mardi 11 décembre 1866
Les grandes assises du, lundi, à une imposante majorité, ont condamné Maison neuve. (…) Classons, au hasard, l’opinion très résumée de messieurs les feuilletonistes.
(…)
M. Nestor de Roqueplan a quelque chose de charmant dans son feuilleton, c’est le portrait des petits crevés.
(…)
Ne pas oublier qu’il est bête, qu’il parle argot, siffle des airs de la Vie parisienne ou des fanfares pour faire croire qu’il chasse à courre ; que sa conversation ne vaut pas celle d’un domestique ; (...)
La Vie parisienne

Théâtres

Mardi 11 décembre 1866
Connaissez-vous quelque chose de plus désagréable que de se promettre une bonne soirée pour le jour où l’on ira voir la Vie parisienne ; de louer à cette intention une excellente loge ; d’inviter des amis à venir l’occuper avec vous, – et d’y trouver d’autres personnes installées au moment où vous vous présentez-, votre coupon à la main ?
C’est ce qui vient d’arriver à M. le vicomte de B…
M. de B… avait acheté samedi, au prix de 75 fr., la loge n° 22, composée de quatre places. Le (...)
La Vie parisienne

Paris au jour le jour

Mercredi 12 décembre 1866
Le Courrier de Vienne nous apprend quelque chose de tout à fait parisien :
On m’assure qu’à la première représentation de Barbe-Bleue, les Parisiens ont frénétiquement applaudi, entre autres un air que les Viennois fredonnent depuis une éternité.
Lorsque la partition de Barbe-Bleue vint à Vienne pour être représentée au théâtre de la Wieden, on reconnut de suite dans l’air en question une des valses les plus anciennes de Strauss, et, persuadé qu’ici le mignon plagiat serait (...)
Barbe-Bleue La Vie parisienne

Théâtres

Mercredi 12 décembre 1866
Le Chien du Jardinier et Lalla Roukh consolent de bien des Voyages en Chine. Qui donc ose prétendre que le genre de l’Opéra-Comique soit usé, et qu’il n’y ait plus de salut hors de la Vie parisienne ? ___
Voici les recettes de la Vie parisienne au théâtre du Palais-Royal, de la vingt et unième à la quarantième représentation : fr. c. fr. c. 21e 4,229 75 31e 4,204 25 22e 4,238 25 32e 4,221 75 23e 4,224 75 33e 4,280 25 24e 4,231 25 34e 4,207 75 25e 4,206 25 35e 4,140 75 26e (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Vie parisienne

Théâtres

Jeudi 13 décembre 1866
Mon cher de Villemessant,
Je lis dans votre numéro d’aujourd’hui un entrefilet daté de Vienne, à propos d’une valse de Strauss, que j’aurais intercalée dans Barbe-Bleue, et que j’ai dû changer quand j’ai fait jouer mon opérette au théâtre de la Wieden.
Voici l’exacte vérité :
Lors de mon dernier séjour à Vienne et avant la première représentation de Barbe-Bleue, le chef d’orchestre qui dirigeait les répétitions m’avertit que deux mesures, dans la romance de mademoiselle Schneider au (...)
La Belle Hélène Barbe-Bleue La Vie parisienne

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