1870

Courrier des théâtres

Mercredi 23 février 1870
Un artiste des Bouffes-Parisiens nous adressé l’amusante lettre que voici :
A Monsieur Jules Prével
D’Offenbach que rien n’intimide,
Monsieur, je viens de recevoir
Une invitation perfide
A souper pour mercredi soir.
C’est en l’honneur de la Princesse !
Il est cruel de m’inviter,
Et je ne saurais accepter.
Je n’ai pas joué dans la pièce.
Radieux de leurs beaux talents,
Quoi ! je verrais mes camarades
A leur succès boire rasades,
Se gorger de mets, succulents ?
Quand le (...)
La Princesse de Trébizonde

Courrier des théâtres

Jeudi 24 février 1870
C’est cette nuit, aussitôt après le spectacle, que les interprètes des Brigands et de la Princesse de Trébizonde se dirigeront vers le Grand-Hôtel, où le maestro Offenbach leur fera les honneurs d’une fête gastronomique et chorégraphique dont il sera longtemps parlé dans l’histoire.
Jules Prével.
Les Brigands La Princesse de Trébizonde

Courrier des théâtres

Dimanche 27 février 1870
Mademoiselle Bouffar nous écrit qu’elle n’a pas résilié son engagement aux Variétés elle a simplement obtenu une prolongation de congé, mais elle fera sa rentrée au mois de septembre dans une reprise de la Grande-Duchesse.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

La semaine parisienne

Dimanche 27 février 1870
(...)
Il faut peut-être attribuer à cette crainte de « gonflement » le départ précipité par l’escalier de service des Tuileries, de l’archiduc Albert et l’arrivée inattendue au grand hôtel d’un personnage en costume de cour (quoiqu’il fut écarlate) au beau milieu de la « petite fête » offerte par Offenbach à ses artistes et amis.
Tandis que l’étranger envahissait le quadrille et dansait une gigue folichonne avec madame Thierret, j’ai entendu son valet de pied demander une grande faveur (...)
Orphée aux Enfers Les Brigands La Princesse de Trébizonde

Courrier des théâtres

Lundi 28 février 1870
Le capitaine O’Donnell, qui a assisté d’une façon tout à fait imprévue à la petite fête d’Offenbach, a été tellement charmé qu’il se propose, nous assure-t-on, de donner un bal au Grand-Hôtel, aux mêmes invités, et surtout invitées du maestro.
Gustave Lafargue.

Courrier des théâtres

Mardi 1er mars 1870
(...)
Voici quelques renseignements sur la tournée que va entreprendre le directeur du théâtre de la Porte Saint-Martin.
Les artistes joueront dans vingt villes, en Irlande, en Ecosse ou en Angleterre. La durée de séjour dans chaque ville sera de quinze jours.
On partira de Paris le 4 mars, comme nous l’avons annoncé, et la première représentation aura lieu le 14 à Dublin par la Grande Duchesse ; puis l’on jouera Barbe-Bleue, Orphée, et probablement La Périchole.
Voici les noms des (...)
La Chanson de Fortunio Orphée aux Enfers La Grande-Duchesse de Gérolstein La Périchole Barbe-Bleue Fantasio

Courrier des théâtres

Mercredi 2 mars 1870
Les Brigands d’Offenbach viennent d’obtenir un grand succès au théâtre des Variétés, à Lille, et à l’Alcazar royal de Bruxelles.
Jules Prével.
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C’est le maestro Offenbach qui peut se vanter d’avoir de la chance !
L’auteur principal du vol de bijonx commis samedi, rue Vieille-du-Temple, au préjudice de M. Bernoux, le nommé Chevalier servait chez lui en qualité de valet de chambre, il n’y a que quatre mois. En outre, l’instruction a découvert que cet audacieux voleur était sous le (...)
Les Brigands Le Roi Carotte

Échos de Paris

Jeudi 3 mars 1870
M. le vicomte Hallez-Claparède, dont le nom a été si tristement mis en vedette, l’été dernier, par son duel avec le comte Robert de Beaumont, achève présentement, en collaboration avec M. Maurice d’Irisson d’Hérisson, le libretto d’un ballet dont le prince Troubetzkoï, – le prince des dilettanti, – fera la musique.
Le maestro princier est connu, dans la haute société, par diverses compositions pleines de charme, – entre autres la Chanson de Fortunio, une très jolie concurrence à (...)
La Chanson de Fortunio Les Brigands

Courrier des théâtres

Vendredi 4 mars 1870
Les Gourdins réunis font parler d’eux partout, même au théâtre ; mais là, la police qui prétend ne point voir tourner en ridicule cette sérieuse association des partisans de l’ordre, a cru devoir intervenir.
C’est aux Bouffes que défense a été faite hier par M. le commissaire central de parler de ladite association.
L’invitation toute officieuse faite par ce fonctionnaire à l’artiste qui y faisait allusion a même donné lieu à un incident assez comique.
Désiré, au troisième acte de la (...)
La Princesse de Trébizonde

Échos de Paris

Samedi 5 mars 1870
Un de nos confrères a signalé la présence du Passant de la Gazette de France [1 ou plusieurs mots illisibles] des ministres, non sans en témoigner quelque étonnement.
On a bien dit que Mgr le comte de Chambord y avait autorisé ses fidèles par une lettre au comte Maxence de Damas ; mais nous croyons que
C’est un canard,
C’est un canard,
Comme dit Berthelier dans Tulipatan.
(...)
Le Masque de fer.
L’Île de Tulipatan

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