Jeudi 9 janvier 1879
			Les Bouffes-Parisiens nous avertissent officiellement que la première de la Marocaine aura lieu samedi. 
Jules Prével.
			
			La Marocaine
			
			
Vendredi 10 janvier 1879
			M. Bardoux assistait avant-hier à la représentation de Madame Favart. 
Jules Prével.
			
			Madame Favart
			
			
Vendredi 10 janvier 1879
			Nous autres, Français, nous sommes les meilleurs enfants du monde, et fort souvent nous acceptons, de la meilleure foi possible, les reproches indignés de la vertueuse Europe et même du Nouveau-Monde, chagrinés du relâchement de nos mœurs. 
Il nous semble qu’on pourrait réagir contre cette douceur. 
Par exemple, un des thèmes les plus fréquemment répétés de la vertueuse Europe et de la chaste Amérique, c’est ce poncif des poncifs que la démoralisation a été apportée chez nous par les (…)
			
Dimanche 12 janvier 1879
			Le Grand Casimir  
J’ai déjà eu l’occasion de raconter que. M. Bertrand s’est fait à lui-même un serment qu’il semble décidé à tenir le plus longtemps possible celui de ne plus jouer d’opérettes. 
(...) 
Le titre de la pièce n’a été définitivement arrêté que depuis quelques jours. 
Dupuis tenait beaucoup à celui qu’on a fini par choisir. 
-- Il m’est arrivé assez souvent de « m’appeler » la Belle Hélène, la Grande Duchesse, la Cigale, Niniche, a-t-il dit, il est bien juste que... de (…)
			
			La Grande-Duchesse de Gérolstein
			
			La Belle Hélène
			
			
Dimanche 12 janvier 1879
			La première représentation de la Marocaine aura lieu demain lundi. ___ 
Mme Emma Berthelot est engagée à la Gaîté : elle joue dès à présent le rôle de la
marquise dans les Brigands. 
Jules Prével.
			
			La Marocaine
			
			Les Brigands
			
			
Lundi 13 janvier 1879
			Ce soir, aux Bouffes-Parisiens, première représentation de la Marocaine, opéra bouffe en trois actes, de M. Paul Ferrier, musique de M. Jacques Offenbach. ___ 
Nous avons reproduit l’autre jour une amusante comparaison, faite par le Ménestrel, entre MM. Koning et Cantin. Ce dernier proteste. Nous voici forcés de publier sa réponse à notre confrère :  
Mon cher Heugel, 
Dans le compte-rendu que donne le Ménestrel  de la première représentation de Madame Favart, votre chroniqueur théâtral (…)
			
			La Marocaine
			
			Madame Favart
			
			
Mardi 14 janvier 1879
			Bouffes-Parisiens : La Marocaine, opéra-bouffe en trois actes, paroles de M. Paul Ferrier, musique de M. Jacques Offenbach. 
On a remarqué que les pièces à turbans réussissaient rarement au théâtre ; la Marocaine vient de vérifier une fois de plus l’exactitude de cette observation. Il n’y a pas d’effet sans cause. Or, comme les coiffures musulmanes sont au moins aussi élégantes et aussi gaies à l’œil que celles des peuples occidentaux, j’incline à croire qu’il faut expliquer le phénomène (…)
			
			La Marocaine
			
			
Mardi 14 janvier 1879
			LA MAROCAINE 
Seuls jusqu’à présent, les théâtres de féerie, les scènes vouées au drame géographique à grand spectacle s’étaient fait remarquer par leurs relâches prolongés. Jamais, avant l’exemple que vient de donner M. Comte pour la Marocaine, jamais on n’avait vu un théâtre de genre ou d’opérette fermer ses portes au public pendant près de quinze jours, pour répéter généralement. 
Tout le quartier était en ébullition. Depuis que ces interminables répétitions générales avaient commencé, (…)
			
			La Marocaine
			
			Orphée aux Enfers
			
			
Lundi 20 janvier 1879
			Ce soir, à la salle des conférences du boulevard des Capucines, à huit heures et demie, M. Maurice Drack : La Quinzaine dramatique. Le programme de la conférence comprendra : Babel-Revue – la Marocaine – le Grand Casimir – Vedda  – l’Assommoir. 
Charles Darcours.
			
			La Marocaine
			
			
Mercredi 22 janvier 1879
			On répète en ce moment Madame Favart au Grand-Théâtre de Marseille. 
Le fait n’aurait rien d’étonnant par lui-même, si ce n’était pas la première fois qu’un théâtre subventionné représente une pièce habituellement réservée aux scènes de second ordre en province. Il n’a fallu rien moins qu’une autorisation spéciale. 
L’accueil fait à Madame Favart à Marseille est donc tout particulièrement à l’honneur de l’opéra-comique de Jacques Offenbach. 
Charles Darcours.
			
			Madame Favart