1879

Courrier des théâtres

Samedi 24 mai 1879
L’Opéra-Comique ne fermera ses portes que fin juin.
(...)
Terminons par une bonne nouvelle ces renseignements inédits :
Après le succès de l’audition des Contes d’Hoffmann, M. Carvalho a offert à Offenbach de faire représenter cet ouvrage à son théâtre, ce que le maestro a accepté avec empressement.
Nous aurons donc l’hiver prochain – et avant Vienne, s’il vous plaît ! – la première des Contes d’Hoffmann, opéra, fantastique en cinq actes.
Jules Prével.
Les Contes d’Hoffmann

Courrier des théâtres

Dimanche 25 mai 1879
Mme Théo, redemandée à Bordeaux, y joue la Jolie Parfumeuse et va reprendre le Grand Casimir.
Jules Prével.
La Jolie Parfumeuse

Courrier des théâtres

Lundi 26 mai 1879
Ce soir, aux Folies-Dramatiques, 152e et dernière de Madame Favart.
Demain, reprise de la Fille de Mme Angot.
Jules Prével.
Madame Favart

La fête de l’Opéra

Jeudi 29 mai 1879
La grosse question du moment, c’est LA TOMBOLA
(...)
Voici la nomenclature des dons principaux qui nous sont parvenus aujourd’hui :
(...)
Les éditeurs du Ménestrel, MM. Heugel et fils :
1° Une collection de leurs partitions d’Ambroise Thomas, Félicien David, Léo Delibes, Offenbach, Johann Strauss, Hervé etc. des opéras classiques de Cherubini, Grétry, Haydn, Mozart, Rossini, etc.
(...)

Courrier des théâtres

Samedi 31 mai 1879
Ce soir :
(...)
Aux Variétés, aux Nouveautés et aux Folies-Dramatiques, pour la clôture de ces théâtres, dernières représentations de la Vie Parisienne, de Fatinitza et de la Fille de Mme Angot ;
(...)
Jules Prével.
La Vie parisienne

Courrier des théâtres

Dimanche 8 juin 1879
Les dépêches se suivent et se ressemblent.
M. Brasseur nous télégraphie de Rouen que « Coco vient d’y obtenir un grand succès ; salle comble ; rappels, bouquets ; public enchanté ; véritable ovation pour tous les artistes. »
M. Cantin nous télégraphie de Bordeaux que « Madame Favart vient d’y obtenir un succès complet ; musique et artistes ont enthousiasmé le public ; bureau de location littéralement envahi. »
A qui le tour ?...
Jules Prével.
Madame Favart

La Soirée Théâtrale

Mercredi 11 juin 1879
Les clôtures d’été sont tellement nombreuses, cette année, que les colonnes Morris, si bien garnies il y a encore quelques jours, présentent l’aspect d’un horrible tube en bois blanc, à peine couvert par de petites affiches qui courent les unes après les autres. C’est un coup d’œil navrant pour le promeneur. Si l’on cherche machinalement l’endroit occupé par les Bouffes, on y voit l’affiche de la conférence Hyacinte Loyson, à la salle des Capucines ; l’éclairage électrique du Salon (...)

La Soirée Théâtrale

Jeudi 12 juin 1879
Il y a quelques mois, lors de l’apparition de la belle Océana dans les Pirates de la Savane, j’indiquais à messieurs les directeurs le moyen d’introduire des acrobates dans la plupart des pièces modernes, depuis la Dame aux Camélias jusqu’à la Grande Duchesse.
Je suis heureux de constater que mes conseils vont être prochainement suivis.(...)
Un Monsieur de l’orchestre.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

La Soirée Théâtrale

Vendredi 20 juin 1879
Les courriers de théâtre viennent de donner une nouvelle qui, en plein hiver, eût éclaté comme une bombe dans le monde parisien. Mais, vu la saison, cet événement a produit beaucoup moins d’effet que la réunion du Congrès et le récit des grosses séances parlementaires. Il ne laisse pas, cependant, que d’avoir une certaine importance.
Je veux parler de la prise de possession, par M. Cantin, du théâtre des Bouffes-Parisiens.
On sait vaguement que le nouveau directeur du passage Choiseul (...)
Boule-de-Neige La Créole

La Soirée Théâtrale

Samedi 28 juin 1879
Le spectacle des misères humaines n’est pas de ceux que je recherche dans cette physiologie au jour le jour des plaisirs parisiens.
Cependant, je viens de consacrer une partie de ma soirée à visiter le groupe de maisons qui entoure le square des Arts-et-Métiers.
(...)
Il y avait des oiseaux sur les arbres qui entourent le théâtre. On avait même signalé des merles qui sifflaient des airs d’Orphée aux Enfers. Il n’y en a plus un seul. Les oiseaux ont, émigré vers des quartiers plus (...)
Orphée aux Enfers

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