Dimanche 11 mai 1879
Aujourd’hui :
(...)
Aux Folies-Dramatiques, à deux heures, Madame Favart ;
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Jules Prével.
Madame Favart
Dimanche 11 mai 1879
(...)
Salle XXIV. – (...)
M. de Jonghe revient ici avec un autre tableau ; une jeune fille assise au piano, sa mère l’écoute. Cela s’appelle la Berceuse de Chopin. Alors si cette jeune fille jouait un autre morceau, il n’y aurait plus de tableau ? Que M. de Jonghe me prouve donc que cette jeune personne n’exécute pas un air de Madame Favart ou de la Petite Mademoiselle, à moins que ce ne soit la sonate du Clair de Lune, de Beethoven. (...)
Albert Wolff.
Madame Favart
Mercredi 14 mai 1879
Voici le programme de la soirée qui aura lieu dimanche chez Offenbach : LES CONTES D’HOFFMANN
Opéra fantastique en cinq actes, de M. Jules Barbier et Michel Carré, musique de M. J. Offenbach.
FRAGMENTS EXÉCUTÉS :
N° 1. – Chœur des Esprits invisibles ; scène de la Muse. (Acte 1er.)
N° 2. – Scène et duo du reflet : Giuletta-Hoffmann. (Acte 4e.)
N° 3. – Trio des yeux : Hoffmann, Nicklause, Coppélius. (Acte 2e.)
N° 4. – Rêveries Antonia. (Acte 3e.)
N° 5. – a. Chœur des étudiants,
b. (...)
Les Contes d’Hoffmann
Jeudi 15 mai 1879
Nous recevons la lettre suivante :
Mon cher Prével,
Plusieurs de vos confrères prétendent que M. Halanzier m’aurait refusé le concours de Bouhy pour l’audition, des Contes d’Hoffmann qui aura lieu chez moi dimanche. Voici la vérité : au conntraire de ce qui a été dit, M. Halanzier, qui avait déjà bien voulu me prêter Mme Franck-Duvernoy, a très complaisamment mis Bouhy à ma disposition ; mais comme j’ai été, moi aussi, directeur, j’ai compris après quelques observations qu’il m’a (...)
Les Contes d’Hoffmann
Vendredi 16 mai 1879
Cinq matinées auront lieu dimanche prochain :
(...)
Aux Folies-Dramatiques, Madame Favart ;
(...)
Jules Prével.
Madame Favart
Dimanche 18 mai 1879
Aujourd’hui :
(...)
Aux Folies, à deux heures, Madame Favart ;
(...) * * *
Ce soir, à neuf heures et demie, chez M. Offenbach, audition de fragments des Contes d’Hoffmann.
Jules Prével.
Madame Favart
Les Contes d’Hoffmann
Dimanche 18 mai 1879
HORRIBLE CATASTROPHE !...
Ce matin, à l’heure de l’ouverture des kiosques à journaux, un bruit formidable et tel qu’on n’en avait pas entendu depuis l’explosion de la rue Béranger a causé dans tout Paris une émotion indescriptible.
Toute la population, affolée, se demandait avec effroi ce qui venait d’arriver. Mille suppositions lugubres étaient mises en avant les uns affirmaient que M. Lepère venait de sauter ; d’autres prétendaient que la capsulerie militaire du Châtelet avait fait (...)
Madame Favart
Lundi 19 mai 1879
UNE PREMIÈRE A DOMICILE
La dernière grande première de la saison vient d’avoir lieu chez Jacques Offenbach, boulevard des Capucines, au troisième au-dessus de l’entresol, une vraie première, avec service de presse et sans marchands de billets. Ah ! s’il y en avait eu des marchands, si l’on avait pu se procurer un fauteuil aux agences, je vous garantis que le maestro aurait pu faire ce soir une recette à éclipser les plus belles de la Gaîté d’autrefois. Mais on n’a pas ouvert de bureau de (...)
Les Contes d’Hoffmann
Mardi 20 mai 1879
Les Contes d’Hoffmann, fragments d’un opéra fantastique en cinq actes, paroles de MM. Jules Barbier et Michel Carré, musique de M. Jacques Offenbach.
C’est dans le salon de M. Jacques Offenbach, qu’une portion du « tout Paris » des premières, et non la moins choisie, vient de faire connaissance avec un opéra inédit, dont le public français n’aura malheureusement pas la primeur.
Voici, en quelques lignes, l’histoire de cette œuvre qui marque une phase, plus nouvelle pour nous que pour (...)
Les Contes d’Hoffmann
La Vie parisienne
Orphée aux Enfers
Jeudi 22 mai 1879
Aujourd’hui :
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Aux Polies-Dramatiques, à deux heures, Madame Favart ;
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Aux Folies-Dramatiques, dernières représentations de Madame Favart. La troupe de M. Cantin doit, en effet, aller interpréter dès le 1er juin, au Grand-Théâtre de Bordeaux, l’opéra-comique d’Offenbach qui porte gaillardement ses cent cinquante-six représentations. Pour peu que le chef-lieu de la Gironde lui porte le même bonheur qu’aux Cloches de Corneville, nous risquons fort de voir à son retour (...)
Madame Favart