Jeudi 23 octobre 1879
PROJETS DE PLAFONDS
La Comédie-Française d’abord, l’Opéra-Comique ensuite nous ont offert, et se sont offert des plafonds tout neufs sur lesquels des artistes, des peintres de talent ont exécute des allégories inspirées par l’histoire et le répertoire de ces deux théâtres.
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Pour ma part, je suis tellement persuadé qu’aucun d’eux ne reculera devant cette dépense, que je veux, dès aujourd’hui, présenter ici, à titre d’exemple, quelques projets de plafond qui conviendraient à (...)
Jeudi 23 octobre 1879
Première représentation de Pâques-Fleuries, opéra-comique de feu Clairville et de M. Delacour, musique deo M. Lacome.
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Dans un imbroglio dont les personnages sont toujours en mouvement comme s’ils avaient la lièvre, on voit passer des marionnettes, l’œil ne s’arrête sur aucun rôle où l’attention du spectateur puisse se fixer : tous deviennent égaux devant l’indifférence qui les a également accueillis. Maladresse insigne des auteurs ! Mme Simon-Girard, la prima donna de l’opérette (...)
Madame Favart
Vendredi 24 octobre 1879
LA P’TIOTE
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La p’tiote de la P’tiote, c’est Mlle Lecomte, une débutante fort gentille[.] Encore une élève de Talbot ! – Cette jeune actrice a déjà abordé deux genres bien différents. Au Vaudeville, où elle se produisit d’abord, elle doubla plusieurs fois Mlle Bartet. Puis, on la revit aux Folies-Dramatiques, doublant Mlle Gélabert dans Madame Favart, et reprenant ensuite – vers la cent cinquantième le rôle de Germaine, des Cloches. (...)
Un Monsieur de l’orchestre.
Madame Favart
Lundi 27 octobre 1879
Il s’est passé hier quelque chose de fort étrange à la matinée du Theâtre-des-Nations. L’affiche annonçait la représentation de Martin Luther, drame en trois actes, d’après Zacharias Werner, par M. Léon Halévy, et Masques et Bouffons, comédie en deux actes, d’après un scénario des Gelosi, par M. J. G. B. lisez Jean-Gustave Bertrand. Le spectacle commençait par une conférence de M. Jules de Marthold.
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Les, appréciations de M. de Marthold avaient en outre, hier, un autre (...)
La Fille du tambour-major
Mardi 28 octobre 1879
Deux fois mère !... ou plutôt deux fois sa mère !...
Tel sera le cas de Mme C. Girard dans la Fille du tambour-major.
MM. Cantin et Blandin ont, en effet, engagé l’ancienne chanteuse de l’Opéra-Comique pour lui confier, dans la nouvelle pièce de MM. Chivot, Duru et Offenbach, un rôle où elle sera – une seconde fois – la mère de Mme Juliette Simon-Girard, sa fijlle.
Voici la distribution complète de la Fille du tambour-major :
Monthabor, MM. Luco ; – le duc della Volta, Maugé ; – (...)
La Fille du tambour-major
Mardi 28 octobre 1879
OUVERTURE de L’OPÉRA-POPULAIRE
Je ne plaisante pas !
C’est comme j’ai l’honneur de vous le dire : L’opéra-Populaire existe !
Ce soir même – date mémorable ! – il a fini par ouvrir toutes ses portes.
Si je ne sortais de la salle de l’ancienne Gaîté, si je ne venais d’entendre les cinq actes de Guido et Ginevra, je douterais moi-même de cette nouvelle invraisemblable.
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Les décors ont déjà servi dans les Brigands, dans Jeanne d’Arc et autres ouvrages du répertoire de la (...)
Les Brigands
Vendredi 31 octobre 1879
Des inondés d’un nouveau genre !
Dimanche dernier, au théâtre des Galeries-Saint-Hubert, pendant le troisième acte de la Princesse de Trébizonde, un spectateur des secondes loges, placé au-dessus de l’orchestre, éprouva subitement de telles douleurs d’estomac, qu’il laissa tomber sur les malheureux musiciens tout autre chose qu’une manne céleste.
Comme cela se passait au moment où le prince Casimir racontait à Sparadrap, gouverneur de son fils, les indigestions de truffes qu’il s’était (...)
La Princesse de Trébizonde
Dimanche 2 novembre 1879
Les Folies-Dramatiques, qui donnent ce soir Pâques fleuries pour la dernière fois, reprendront demain Madame Favart, le dernier grand succès de ce théâtre.
A ce propos, une anecdote bien typique :
Sait-on qu’à Londres le charmant opéra-comique d’Offenbach vient d’atteindre sa 200e représentation !!!
Pour fêter cet anniversaire, le maestro avait adressé une lettre à M. Mayer, directeur du Gaiety-Theâtre, pour l’inviter, lui et ses artistes, à une grande fête à l’Hôtel Continental, (...)
Madame Favart
Lundi 3 novembre 1879
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Aux Folies-Dramatiques, reprise de Madame Favart.
Jules Prével.
Madame Favart
Mercredi 5 novembre 1879
LE NOUVEAU LYRIQUE
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M. Vasseur se propose d’allier le plaisant au sévère, de sauter brusquement de la musique savante ou ennuyeuse à la cascade musicale, de récolter son bien partout où il pourra le trouver, dans le répertoire de l’Opéra et dans celui des Bouffes- Parisiens.
Aussi avons-nous eu, ce soir, après la Colombe de Gounod, l’Ecossais de Chatou de Léo Delibes.
Cette opérette, jouée sur la scène du passage Choiseul, il y a une douzaine d’années, fut écrite et composée (...)