1880

Échos de Paris

Dimanche 10 octobre 1880
A TRAVERS PARIS
La famille d’Offenbach, sur le désir exprimé par M. Carvalho, s’est réunie dans la journée d’hier, avec le directeur de l’Opéra-Comique, M. Jules Barbier, auteur du poème, et des amis communs, à l’effet de prendre les mesures nécessaires à l’exécution de la partition des Contes fantastiques d’Hoffmann. Les cinq actes de la partition sont complètement achevés d’un bout à l’autre ; le répétiteur de l’ouvrage est même entièrement écrit de la main d’Offenbach. L’orchestration (...)
Les Contes d’Hoffmann

Courrier des théâtres

Dimanche 10 octobre 1880
J’avais tort de croire que le cliché ridicule reprochant à la musique d’Offenbach d’avoir « servi les projets de l’Empire » était décidément usé. M. Oscar Comettant l’a gratté et remis à neuf dans le Siècle. Je glisse sur certaines allégations personnelles dont les curieux pourront apprécier le bon goût, au lendemain de l’enterrement de cet honnête homme, et j’arrive tout e suite au morceau intéressant :
Offenbach ne fit pas l’Empire, mais il le consolida. L’Empire et l’opérette sont (...)
Orphée aux Enfers Tromb-Al-Ca-Zar Monsieur Choufleuri restera chez lui… Croquefer

Courrier des théâtres

Dimanche 10 octobre 1880
Aujourd’hui : (…) Aux Folies-Dramatiques, même heure, la Fille du tambour-major ; (…) Jules Prével.
La Fille du tambour-major

Échos de Paris

Lundi 11 octobre 1880
A TRAVERS PARIS
Il y a trois jours à peine, nous enterrions Jacques Offenbach, et voici qu’un nouveau deuil vient frapper cette famille si douloureusement éprouvée. M. Jules Offenbach, frère aîné de Jacques, est mort hier à quatre heures du matin, dans la maison de santé où son frère l’avait fait entrer depuis longtemps. Il était, lui aussi, un musicien distingué, mais que sa modestie et sa timidité empêchèrent toujours de se produire en public. Jules Offenbach était âgé de soixante-cinq (...)

Échos de Paris

Mercredi 13 octobre 1880
A TRAVERS PARIS
Nous avons dit qu’un comité avait été formé pour régler les détails de l’inauguration du buste offert par le Figaro à la mémoire de Jacques Offenbach. M. Franceschi, chargé de l’exécution de ce buste, a tenu à le faire dans des conditions de désintéressement et de bonne grâce dont nous le remercions encore une fois. Il ne reste donc plus à la charge du Figaro que les frais de marbre et de praticien. Le buste sera supporté sur un piédestal, sur lequel sera gravé une (...)

Fantaisies administratives

Mercredi 13 octobre 1880
(…) Reprenant la phrase typique de Christian, dans Orphée aux Enfers, il a dit solennellement : – Ce sont les journalistes qui font courir ces bruits-là ! (…) Georges Grison.
Orphée aux Enfers

Paris au jour le jour

Mercredi 13 octobre 1880
Bernadille, qui consacre dans le Moniteur une excellente chronique à Offenbach, rappelle les joyeuses soirées de cet appartement de la rue Lafitte, où le maestro passa les plus brillantes années de sa vie. Un des habitués de ces soirées était M. Gustave Doré, que Bernadille dévoile sous un nouveau jour :
C’est dans ces bals costumés que Gustave Doré, non moins habile dans les exercices du corps que dans ceux du crayon et de la brosse, et qui eût pu devenir le premier gymnaste de Paris, (...)

Le buste d’Offenbach

Jeudi 14 octobre 1880
Nous avons reçu la lettre suivante, que nous nous sommes empressés de communiquer au Comité chargé de l’organisation de la cérémonie en l’honneur du regretté maestro :
Mon cher Périvier, Et les collaborateurs de Jacques Offenbach, ne voulez-vous pas leur donner moyen de s’associer à l’hommage que vous rendez à leur cher et regretté ami ? Puisque le Figaro se charge de tous les frais et de l’organisation de la représentation qui aura lieu au théâtre des Variétés ; Puisque Franceschi, en (...)

Courrier des théâtres

Jeudi 14 octobre 1880
PETITES NOUVELLES Voici le programme des matinées qui auront lieu dimanche : (…) Aux Folies, la Fille du tambour-major ; (…) J. P.
La Fille du tambour-major

Jacques Offenbach

Vendredi 15 octobre 1880
J’ai voulu, avant de vous entretenir d’Offenbach laisser passer l’émotion des funérailles et faire place, autour d’un cercueil, à la douleur de la famille et à ceux qui sont venus parler en son nom. J’ai quelque droit à prendre la plume à mon tour : j’ai été le contemporain et l’ami – un ami de la première heure – du musicien qui vient de mourir ; le témoin de la prodigieuse activité de son heureux imagination ; je suivais ce travail recommençant d’une improvisation féconde avec une (...)
Les Contes d’Hoffmann Madame Favart La Fille du tambour-major Les Deux Aveugles Orphée aux Enfers La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène La Périchole Barbe-Bleue Geneviève de Brabant Robinson Crusoé [Œuvre instrumentale] Le Château à Toto Barkouf Le Papillon (ballet)

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